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comme victime des péchés des hommes. (A-nô [n m.].)

AGNEL. s. m. (Agnus.) Ancienne monnaie d'or de France, et dont le type était un agneau pascal. (A-nël [n m.]. )

AGNELER. v. n. Se dit De la brebis qui met bas. (A-ne-lé [n m.].)

AGNELET. s. m. (Agnellus.) Petit agneau. (A-ne-lë [n m.].)

AGNELINE. adj. f. Se dit De la laine qui vient des agneaux. (A-ne-li-ne [n. m.]) AGNÈS. s. f. (Agnés, gr.) Jeune fille trèsinnocente. Fam. (A-nès [n m.].)

AGNUS. s. m. (Agnus.) Une cire bénite par le pape, sur laquelle est imprimée la figure d'un agneau. | Petites images de piété ornées de broderie. (A-nus [n m.].)

AGRÉER. v. a. Gréer. (VI.) AGRÉEUR. s. m. Celui qui prépare, qui fournit les agrès d'un bâtiment.

AGREGAT. s. m. (Aggregatus.) T. did. Assemblage. (A-gré-ga.)

AGREGATION. s. f. (Aggregatio.) Association, admission dans un corps. Dans l'Université, se dit absol. Du grade, du titre d'agrégé. Concours public pour l'agrégation. || Assemblage d'un certain nombre de parties homogenes ou hétérogènes. (A-gré-ga-sion.)

AGRÉGER. v. a. (Aggregare.) Associer à un corps, à une compagnie. 'AGRÉGÉ. s. m. Docteur en droit dont la principale fonction était d'assister aux thèses et aux examens de droit. | Se dit De certains gradués de l'Université qui aspirent au professorat. (A-gré-jé.)

AGRÉGÉ. adj. Se dit Des parties d'une bran-plante qui naissent plusieurs ensemble d'un même point, et qui sont rassemblées en paquet.

AGNUS-CASTUS. s. m. (Agnus-castus.) Espèce de gattilier, arbrisseau dont les ches sont pliantes. (Ag-nus-cas-tus.) AGONIE. s. f. (Agonia, gr.) La dernière lutte de la nature humaine contre la mort. Fig., Extrême angoisse.

AGONISANT, ANTE. adj. et subst. Qui est à l'agonie. (A-go-ni-zan.) AGONISER. v. n. ( Agónia, gr.) Être à l'agonie. (A-go-ni-zé.)

AGONISTIQUE. s. f. Partie de la gymnastique où les athlètes luttaient tout armés. (A-go-nis-tic-e.)

AGONOTHÈTE. s. m. (Aganothétès, gr.) Officier qui présidait, chez les Grecs, aux Jeux sacrés. (A-go-no-tè-te.)

AGOUTI. s. m. Quadrupède de l'ordre des Rongeurs, qui a la physionomie et les habitudes du lapin.

AGRÉGÉ. subst. V. AGREGAT.

AGRÉMENT. s. m. Approbation, consentement. | Qualité par laquelle on plait. Avantage, sujet de satisfaction. | Au plur., Certains ornements qu'on met aux vêtements et aux meubles. | Sons accessoires ajoutés au chant. (A-gré-man.)

AGRÈS. s. m. plur. Tous les objets qui tiennent à la mâture d'un bâtiment. (A-grè.) AGRESSEUR. s. m. (Agressor.) Celui qui attaque le premier. (A-grê-seur.)

AGRESSION. s. f. (Agressio.) Action de celui qui est le premier à attaquer. (Agrë-sion.)

AGRESTE. adj. des 2 g. (Agrestis.) RustiAGRAFE. s. f. (Graffa, b.l.) Sorte de croque, sauvage. | Fig. Humeur agreste.(Agres-te.) chet qui passe dans un anneau appelé la Porte de l'agrafe. | Crampon de fer qui sert à retenir des pierres. | Ornement sculpté, placé à la tête des arcs.

AGRAFER. v. a. Attacher avec une agrafe.

AGRAIRE. adj. des 2 g. (Agrarius.) Nom donné aux lois qui avaient pour objet la distribution des terres conquises. (A-grè-re.) AGRANDIR. v. a. (Grandire.) Rendre plus grand. Faire paraître plus grand. | Exagérer. Fam.

AGRICOLE. adj. des 2 g. (Agricola.) Qui s'adonne à l'agriculture. | Qui appartient à l'agriculture.

AGRICULTEUR. s. m. (Agricultor. ) Celui qui cultive la terre.

AGRICULTURE. s. f. (Agricultura.) L'art de cultiver la terre.

AGRIE. s. f. (Agria, gr.) Dartre rongeante.

AGRIFFER (S). v. pron. S'attacher avec les griffes. (Sa-gri-fé.)

AGRIPAUME. s. f. ( Agripalma.) Plante AGRANDISSEMENT. s. m. Accroisse-labiée à fleurs pourpres ou blanches, pourment, augmentation. (A-gran-di-se-man.) vues de bractées épineuses, et à feuilles laAGRAVANT, AGRAVATION, AGRA-ciniées. (A-gri-pô-me.)

VER. Voyez AGGRAVANT, AGGRAVATION, AGRIPPER. v. a. Saisir avidement. (Agri-pé.)

AGGRAVER.

AGRÉABLE. adj. (Gratus.) Qui plaît,

qui agrée.

AGRÉABLEMENT. Adv. D'une manière agréable. A-gré-a-ble-man.)

AGRÉÉ s. m. (Gratus.) Défenseur admis à plaider habituellement devant un tribunal de commerce.

AGRÉER. v. a. (Gratus.) Recevoir favorablement. Trouver bon, approuver. | Plaire, être au gré. (A-gré-é. )

AGRONOME. s. m. (Agros, nomos, gr.) Celui qui est versé dans la théorie de l'agriculture.

AGRONOMIE. s. f. Théorie de l'agricul

ture.

AGRONOMIQUE. adj. des 2 g. Qui a rapport à l'agronomie. (A-gro-no-mic-e.) AGUERRIR. V. a. guerre. | Fig., Accoutumer à qq. ch. qui Accoutumer à la parait pénible. (Ag-é-rir [g m.].”),

a tenir aux aguets, Épier, observer le aps. (Ag-e [gm].)

AGUETS. s. m. plur. Étre aux aguets, ] au goût, à l'odorat, etc. | Couleurs aigres, Celles qui ne sont pas liées par des passages qui les accordent. Se dit des métaux qui ne sont pas ductiles et malléables. | Figur., Rude, fâcheux. Avoir l'esprit aigre. Dire des paroles aigres. Subst. m. Un gout, une odeur d'aigre. | Aigre de cèdre, de limon, de bigarade, Sorte de liqueur qui se fait avec du jus de cédrat, etc., du sucre et de l'eau. (È-gre.)

AH. interj. qui sert à marquer la joie, douleur, l'admiration, l'amour, etc. (A.) AHAN. s. m. Peine de corps, grand effort Saer d'ahan, Faire qq. ch. de trèspaible. (A-an.)

AHANER. v. n. Avoir bien de la peine en faisant quelque chose. (A-a-né. )

AHEURTEMENT. s. m. Obstination. Attachement opiniâtre. ( A-eur-te-man.) AHEURTER (S'). v. pron. S'opiniâtrer, s'obstiner. (A-eur-té.)

AHI. interj. qui exprime la douleur. (4-4)

AHURIR. v. a. Jeter dans le trouble, ardire, étonner. Fam. AHURI, IE. subst.

Strefait. (A-u-rir.)
AI. S.

m. Quadrupède pourvu d'une quene, qui se meut avec une extrême lenteur. AIDE. s. f. Secours, assistance. | Celui dont on reçoit du secours, et la chose dont an en tire. Chapelle bâtie pour être la Recursale d'une église paroissiale. | Au phur, se disait Des impôts levés sur les denrées et marchandises. Moyens que le calier emploie pour bien manier un cheval. En archit., Petites pièces ména gees près des grandes pièces qui ont besoin de dégagement. (E-de.)

ment avec lui et sous lui.

AIGRE-DOUX, OUCE. adj. Qui a un goût mêlé d'aigre et de doux. (E-gre-dou; se.) AIGREFIN. s. m. T. de mépris. Homme qui vit d'industrie. Fam. (È-gre-fin.)

AIGRELET, ETTE. adj. Un peu aigre. (E-gre-le.)

AIGREMENT. adv. D'une manière aigre. (È-gre-man. )

AIGREMOINE. s. f. Plante de la famille des Rosacées, à fleurs jaunes disposées en épis, et à feuilles ailées. (E-gre-moua-ne.)

AIGREMORE. s. m. Espèce de charbon pulvérisé. (È-gre-mo-re.)

AIGRET, ETTE. adj. Un peu aigre. (Eg-rë; ë-te.)

AIGRETTE. s. f. Faisceau de plumes effilées et droites qui orne la tête de quelques oiseaux, les chevaux, les dais et les lits de parade. Sorte de pompon de crin, qui sert d'ornement à une coiffure militaire. Bouquet de diamants, de perles, etc., dis

AIDE. s. des 2 g. Personnes qui sont aupris de quelqu'un pour travailler conjointe-posés en forme d'aigrette. | En physiq., Aigrettes lumineuses, Faisceaux de rayons lumineux, divergents entre eux. | EsAIDER. v. a. ( Adjuvare.) Donner plus pèce de pinceau de poils qui surmonte les ca moins de secours. Prêter une assistance graines de certaines plantes. Espèce de Komentanée. Aidetui à soulever ce far-héron blanc qui porte une aigrette. (Edran. | Aider à la lettre, Suppléer à ce qui manque dans une phrase. Fig. Entrer dans Tintention de celui qui écrit, altérer la

vérité. Se servir d'une chose. On s'aide de ce qu'on a. (È-dé.)

gre-te.)

AIGRETTÉ, ÉE. adj. T. de bot. Pourvu d'une aigrette. (Eg-rë-té.)

AIGREUR. s. f. Qualité de ce qui est aigre. Au plur., Rapports que causent AIE interj. Exclamation de douleur. quelquefois les aliments mal digérés. | AEIUL. ¡s. m. ( Aviolus.) Grand-père. | Aeuds, Le grand-père paternel et le grand-ig., Disposition d'esprit et d'humeur qui pere maternel. Aieux, Ceux qui ont vécu porte à offenser les autres par des paroles dans les siecles passés, Les personnes dont piquantes. En grav., Tailles où l'eau forte oa descend. | Le mot d'Aïeul n'a point de a trop mordu. (Ë-greur.) composé au-delà de ceux de Bisaieul et de Trisment. (A-icul.)

AIEULE. s. f. Grand'mère.

AIGRIR. v. a. Rendre aigre. | Irriter. (Ëgrir.)

AÍGU, UË. adj. (Acutus.) Qui se terAIGLE. s. m. ( Aquila.) Très-grand et mine en pointe ou en tranchant. | Accent tres-fort oiseau de proie. | Fig., Homme aigu, Petit accent qui va de droite à gaud'un talent supérieur. | AIGLE, en t. d'armoi-che ('). Angle aigu, Angle qui est moins nes et de devises, est fém. | Absol., L'ai ouvert que l'angle droit. | Se dit fig. Des te imperiale, Les armes de l'empire d'Autri- sons clairs et perçants. (Ë-gu.) che.Grand aigle, désigne Le papier du plus grand format. Constellation de l'hémisphere septentrional. (E-gle.)

AIGUADE. s. f. (Aqua.) Provision d'eau douce que l'on va prendre sur le rivage de la mer pour les bâtiments. | Endroit où AIGLETTE s. f. V. ALÉRION. (È-glë-te.) | l'on peut faire aiguade. (È-ga-de.) AIGLON. s. m.. Le petit de l'aigle. (E-gla.)

AIGLON. s. m. T. de bl. V. ALÉRION.
AIGRE. adj. des 2 g. (Acer.) Acide, piquant

AIGUAIL. s. m. Rosée qui demeure sur les feuilles des herbes et des arbres. (Ègall [11 m. ]. )

AIGUAYER. v. a. (Se conj. c. PAYER.)

Baigner, laver. Aiguayer un cheval, dulinge. (E-ge-ié.)

AIGUE-MARINE. s. f. Émeraude d'une couleur bleuatre presque semblable à celle de l'eau de mer. (Eg-e-ma-ri-ne.)

AIGUIÈRE. s. f. Sorte de vase fort ouvert, qui a une anse et un bec, et dans lequel on met de l'eau pour le service ordinaire. (Eg-iè-re [g m.].)

AIGUIÉRÉE. s. f. Ce que contient une aiguière pleine. ( Èg-i-é-rée [g m.]. ) AIGUILLADE. s. f. (Acus.) Gaule dont on se sert pour piquer les bœufs. (É-guilla-de [g et Il m.]).

AIGUILLAT. s. m. Espèce de chien de mer, qui a une épine cornée au devant des nageoires dorsales. (É-gui-lla [g et ll m.].)

AIGUISEMENT. s. m. Action d'aiguiser. (É-gui-ze-man [g m.].)

AIGUISER. v. a. (Acutus.) Rendre aigu, plus tranchant. (E-gui-zé [g m.].)

AIL. s. m. (Allium.) Oignon d'une odeur et d'un goût très-forts, composé de petites gousses réunies sous une enveloppe commune. Au plur., on dit aulx, et en bot. ails. (All [Il m. ·J.)

AILE. s. f. (Ala.) Partie du corps des oiseaux, de quelques mammifères et des insectes, qui leur sert à voler. Prov. et fig.. Il en a dans l'aile, se dit D'un homme à qui il est survenu quelque altération grave dans la santé ou quelque disgrace; - Qui est devenu_amoureux. Rogner les ailes, Retrancher du crédit. L'aile du Seigneur, AIGUILLE. s. f. (Acus.) Petite verge La protection de Dieu. | Partie charnue de métal, pointue par un bout, et percée qui prend depuis le haut de l'estomac juspar l'autre pour y passer du fil. | Prov. et que sous les cuisses, se dit Des oiseaux préfig., Disputer sur la pointe d'une aiguille, parés pour être mangés. | Par anal., Les Elever une contestation sur un très-léger ailes d'un moulin à vent. Les ailes d'un sujet. De fil en aiguille, De propos en édifice, Les deux parties de chaque côté. propos. Espèce de clochers en pyramide, Les ailes d'une armée, Les deux extréqu'on appelle autrement Flèches. | Obé-mités. | Les ailes d'un pignon, Les dents lisque antique. Il se dit également Des or- d'un pignon. | Les ailes d'un touret, Les deux nements de pierre, en forme de petits obé-planchettes en croix qui servent à retenir le lisques, qui surmontent diverses parties des fil sur le touret. | Ailes de mouche, Les édifices gothiques. | Se dit De plusieurs es- ancres employées aux angles des coffres de pèces de poissons de mer, longs et menus, cheminées de brique. (È-le.) et qui ont la tête pointue. (É-gui-lle [get Ilm.].) AIGUILLÉE. s. f. Certaine étendue de fil, etc., de la longueur qu'il faut pour travailler à l'aiguille. (É-gui-llée [g et Îl m.]. )

AIGUILLER. v. a. Abaisser la cataracte de l'œil. (Vi.) (Ég-ui-llé [ g et ll m.].)

||

AILE. s. f. (Ale, angl.) Espèce de bière qui se fait sans houblon. (È-le.)

AILÉ, ÉE. adj. Qui a des ailes. (È-lé.) AILERON. s. m. L'extrémité de l'aile. Nageoires. | Petits ais qui garnissent les roues des moulins à eau. (È-le-ron.)

AILLADE. s. f. Sauce faite avec de l'ail.

AIGUILLETAGE. s. m. Action d'aiguilleter, ou Le résultat de cette action. (Ég-|(A-lla-de [ II m.]. ) ui-lle-ta-je [g et Il m.].)

AIGUILLETER. v. a. Attacher ses chausses à son pourpoint avec des aiguillettes. | Aiguilleter des lacets, Les ferrer. | Joindre au moyen d'un petit cordage. (Ég-uille-té [g et ll m.}.)

AIGUILLETTE. s. f. Cordon, etc., ferré par les deux bouts. | Fig., Morceaux de la peau ou de la chair arrachés ou coupés en longs. Petit cordage d'une certaine longueur, servant à aiguilleter. (Ég-ui-llë-te [g et II m.].) AIGUILLETIER. s. m. Artisan dont le métier est de ferrer les aiguillettes et les lacets. (É-gui-lle-tié [g et 11 m.]).

AIGUILLIER. s. m. Petit étui où l'on met des aiguilles. (Vi.) (É-gui-llé. [get Ilm.].) AIGUILLON. s. m. (Acus.) Pointe de fer au bout d'un grand bâton, et dont on se sert pour piquer les bœufs. | Petit dard des mouches à miel, porté à l'extrémité de l'abdomen. Fig., Tout ce qui incite. | Bot., Piquant qui adhere seulement à l'écorce. (E-gui-llon [g et ll m.])

AIGUILLONNER. v. a. Piquer un bœuf avec l'aiguillon pour le faire aller. | Fig., Inciter. (E-gui-llo-né [g et ll m.].)

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AILLEURS. adv. (Aliorsum.) En un autre lieu. | D'AILLEURS, D'une autre cause, par un autre motif. De plus. (All-cur [ll m.].)

AIMABLE. adj. des 2 g. (Amabilis.) Qui est digne d'ètre aimé. Qui plait. (É-ma-ble. )`

AIMANT. s. m. ( Adamas, gr.) Minéral qui a la propriété d'attirer le fer, et dont chaque masse, étant suspendue à un fil sans torsion, possède la propriété de se tourner toujours, suivant une même direction, dans le lieu où on l'observe. (Ë-man.)

AIMANT, ANTE. adj. (Amans.) Porté à aimer. (Ë-man.)

AIMANTER. v. a. Communiquer la propriété de l'aimant à un autre corps. (Eman-té.)

AIMANTIN, INE. adj. Qui appartient à l'aimant. (Vi.) (Ë-man-tin.)

AIMER. v. a. (Amare.) Avoir un sentiment d'affection, d'attachement. | Absol., se dit De la passion de l'amour. | Se dit de ce qui plaît. | Prendre plaisir à. | Avec que, Trouver bon. (Ë-mé.)

AINE. s. f. (Inguen.) La partie du corps

humain qui est entre le haut de la cuisse et le las-ventre. (E-ne.)

AINE, ÉE. adj. et subst. (Antè natus.) Ley premier né des enfants. | La branche ainée d'une maison, Celle qui a un aîné pour tige. Toute personne plus âgée qu'une autre. (E-né.)

AİNESSE. s. f. Priorité d'àge entre frères et sœurs. Droit d'ainesse. (Ë-nè-se. ) AINS. conj. Mais. (Vi.) (Ins.)

sant,

se procurer les commodités de la vie. | Au plur., Lieu pratiqué dans une maison pour satisfaire les besoins naturels. (E-zan-se.) AISE. s. f. (Aisios, gr.) Contentement, émotion douce et agréable. | Commodité, état commode et agréable. ¡ Fam., Se mettre à son aise, En user avec trop de liberté, de familiarité. | Au plur., Les commodités de la vie. On n'a pas toutes ses aises en ce monde. À L'AISE. loc. adv. Commodément, facilement. (E-ze.)

AISE. adj. des 2 g. Qui a de la joie, qui

est content.

AISÉ, ÉE. adj. Facile. | Commode, où l'on est à l'aise. Qui est à son aise. (E-zé.) AISEMENT. s. m. Commodité. A son point et aisement, à son aise, à son loisir. Vi. ] (E-ze-man.)

AINSI. adv. En cette manière. | Conj., Par conséquent. | AINSI QUE. loc. conj. De même que. De la façon que. (In-si.) AIR. s. m. (Aer.) Fluide élastique, pedont la masse totale forme l'atmosphère qui enveloppe la terre de toutes parts. Température, qualité de l'air. Air sain. Prendre l'air, Être dans un lieu où[ Ton respire un air plus pur. Changer d'air, Changer de séjour. Prov. et fig., Battre l'air, Se donner inutilement de la peine. Tout fluide élastique et invisible. Le vent. | Fig. et fam., L'air du bureau, Ce qui parait des sentiments de ceux qui doivent décider une affaire. | Maniere, façon. | La simple apparence. Un homme du grand air, Qui vit a la manière des grands. | Se donner des airs, Prendre un ton au-dessus de sa condition. Vouloir s'attribuer sans raison une autorité de maître, etc. Fam. Avoir l'air, Sembler, paraitre. Elle a l'air contente, Cette maladie a l'air d'étre sérieuse. | Ressemblance. Il a beaucoup de votre air. | Un air de tête, L'attitude d'une tête. T. de manége, Allures d'un cheval. T. de mus. (Aria, it.), Suite de Lotes qui composent un chant. | N'étre pas dans l'air, Détonner. Se dit du chant et des paroles tout ensemble. Un air à boire. JEN L'AIR. loc. adv. Sans aucun but, et inutilement. Fam. | En mouvement. | Sans vérité, sans fondement. (Èr.)

AIRAIN.s. m. (Æs.) Métal composé de cuivre jaune, mêlé avec du zinc, de l'étain et une petite quantité d'antimoine. | Le siècle d'airain, Le temps qu'on suppose avoir existé entre le siecle d'argent et le siècle de fer. | Fig., Un temps malheureux et dur. (Ë-rain.) AIRE. s. f. ( Area.) Place une et préparée pour y battre les grains. Toute surface plane. L'espace superficiel embrassé par une figure plane rentrante sur elle-même. | Nid des oiseaux de proie. | T. de mar., Aire de rent, Toute direction selon laquelle souffle le vent. (E-re.)

AIRÉE. s. f. La quantité de gerbes qu'on met en une fois sur l'aire. (È-réc.)

AIRELLE. s. f. Sous-arbrisseau à fleurs geatres, qui porte une petite baie bleue agrement acide. (E-rë-le. )

AIRER. v. n. Faire son nid, en parlant De certains oiseaux de proie. (E-ré.)

AIS. s. m.

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AISEMENT. adv. Facilement. | Commodément. (É-zé-man. )

AISSELLE. s. f. (Axilla.) Le dessous du bras à l'endroit où il se joint à l'épaule. L'angle que forme avec la tige un rameau ou une feuille. (E-së-le. )

AISSIEU. s. m. V. ESSIEU. AITIOLOGIE. s. f. V. ETIOLOGIE. AJONC. s. m. (Juncus.) Arbuste fort épineux, à fleurs légumineuses et jaunes, et à feuilles petites. (A-jon.)

AJOURNEMENT. S. m. Assignation qu'on fait donner, par officier public, à une personne, pour qu'elle se présente devant la justice à un jour désigné. | Renvoi d'une affaire à un autre jour fixe ou indéterminé. (A-jour-ne-man. )

AJOURNER. v. a. (Ad, diurnare.) Assigner qqn. à certain jour en justice. | Renvoyer à un certain jour indéterminé.

AJOUTAGE. s. m. T. d'arts. Chose ajoutée à une autre. (A-jou-ta-je.)

AJOUTER. v. a. Mettre de plus; Joindre une chose à une autre. | Ajouter foi, Croire. AJOUTOIR. s. m. V. AJUTAGE.

AJUSTAGE. s. m. Action d'ajuster, de donner à une pièce le poids légal. (A-jus-ta-je.) AJUSTEMENT. s. m. Action par laquelle on ajuste. [ Accommodement. | Parure. (A-jus-te-man. )

AJUSTER. v. a. (Justus.) Rendre un poids ou une mesure juste, conforme à l'étalon. | Accommoder. Prov. et fig., Ajustez vos flutes, Soyez d'accord avec vous-même. Concilier. | Faire ce qu'il faut pour frapper juste, pour atteindre au but. | Absol., Viser juste. Ajuster un cheval, Lui enseigner ses exercices. Embellir par des ajustements.

AJUSTEUR. s. m. Celui qui ajuste les flans et les met au poids que doivent avoir les espèces.

AJUSTOIR. s. m. Petite balance où l'on pèse et ajuste les monnaies avant de les marquer. On dit Trébuchet. (A-jus-touar.) AJUTAGE ou AJUTOIR ou AJOUTOIR.

(Assis.) Planche de bois. (E.) AISANCE. s. f. Facilité. | Liberté d'esprit et de corps. État de fortune suffisant pours. m. (Ad, juxta.) Tuyau de métal que l'on

soude à l'extrémité du tuyau d'une fontaine, pour en former le jet. (A-ju-ta-je; A-ju-touar; A-jou-touar. )

ALAMBIC. s. m. ( Al, anbiq., ar.) Sorte de vaisseau qui sert à distiller, et dont les pièces essentielles sont une cucurbite et un chapiteau. Fig. Cette affaire a passé par l'alambic, Elle a été examinée avec grand soin. (A-lan-bic. )

un

ALAMBIQUER. v. a. S'alambiquer l'esprit. Épuiser son esprit par une trop grande application à des choses abstraites. | Absol., Raffiner, subtiliser. (A-lan-bic-é. )

sonnes invitent des gens de lettres et des artistes à écrire, à faire quelque dessin, ou à noter quelque air de musique. (Al-bom. )

ALBUMINE. s. f. (Albumen.) Blanc d'œuf; substance de même nature qu'on trouve dans diverses matières végétales et animales.

ALBUMINEUX, EUSE. adj. Qui contient de l'albumine. (Al-bu-mi-neu; ze.) ALCADE. s. m. (Alcade, esp.) Certain juge ou magistrat d'Espagne.

ALCAÏQUE. adj. des 2 g. (Alcaïcus.) Se dit D'une sorte de vers ou mètre grec ALANGUIR. v. a. ( Ad, languere.) Ren-inventé par Alcée et adopté par les Latins.

dre languissant. (A-lang-ir [g m.]).

ALARGUER. v. n. (Largo, it.) Se mettre au large, s'éloigner de la côte. ( A-larg-é [g m.]. )

Subst., Un alcaïque. ( Âl-ca-ic-e.) ALCALESCENCE. s. f. État d'un corps alcalescent. ( Al-ca-le-san-se. )

ALCALESCENT, ENTE. adj. Se dit ALARMANT, ANTE. adj. Qui alarme. D'une substance dans laquelle les propriéALARME. s. f. (Ad arma.) Cri, signal tés alcalines se développent. (Al-cal-ës-an.) pour faire courir aux armes. Emotion cauALCALI. s. m. (Al, qaly, ar.) La sée dans un camp, sur le bruit de l'appro-plante marine qui fournit la soude du com che des ennemis. | Figur., Toute sorte de frayeur et d'épouvante subite. | Inquiétude, souci, chagrin.

ALARMER. v. a. Donner l'alarme, cau

merce; produit salin de l'incinération de ce végétal. S'applique A toutes les substances qui ont des propriétés chimiques ana

ser de l'émotion, de l'épouvante, de l'in-logues à celles de la soude. quiétude.

ALARMISTE. s. des 2 g. Celui, celle qui se plait à répandre des bruits alarmants.

ALCALIN, INE. adj. Qui a rapport aux alcalis. Qui appartient à la classe des alcalis; qui jouit des propriétés alcalines.

ALCALISER. v. a. Faire développer dans une substance les propriétés alcalines. (Alca-li-zé.)

ALCANTARA. S. m. Ordre militaire

ALATERNE. s. m. Arbrisseau, espèce de nerprun dont les feuilles sont rangées alternativement le long des tiges. (A-la-tër-ne.) ALBÂTRE. s. m. (Alabaster.) Pierre d'une pâte homogène, d'un grain fin, demi-d'Espagne, institué en 1170. ALCARAZAS. s. m. Mot espag. Vase de transparente, susceptible d'un beau poli. terre très-poreux, et dans lequel l'eau se Fig, Un sein d'albâtre, Un sein extrême-rafraichit lorsqu'il est exposé à un courant

ment blanc.

ALBATROS. s. m. Genre d'oiseaux palmipèdes, qui habitent les mers australes, et qui sont très-voraces. (Al-ba-trôs.) ALBERGE. s. f. (Al, beg, ar.) Sorte de pêche ou d'abricot. ( Al-bër-je. ) ALBERGIER. s. m. Arbre qui porte des alberges. (Al-bër-jié. )

ALBINOS. s. m. (Albino, port.) Homme qui a la peau blafarde, les cheveux et le poil presque blancs, et les yeux d'un gris påle ou rougeâtre. (Al-bi-nòs. )

ALBRAN. s. m. V. HALERAN.
ALBRENÉ. adj. V. HALBRENÉ.
ALBUGINÉ, ÉE. adj. (Albugo.) Se dit
De certaines membranes dont la couleur est
blanche. (Al-bu-ji-né. )

ALBUGINEUX, EUSE. adj. Qui est formé par la fibre albuginée. (Al-bu-ji-neu; ze.) | ALBUGO. s. f. (Albugo.) Tache blanche qui se forme à l'œil, et qui est causée par le dépôt d'une matière blanche dans les laines de la cornée.

ALBUM. s. m. (Album.) Cahier que portent les voyageurs, et sur lequel ils engagent les personnes célèbres à écrire leur nom. Cahiers sur lesquels certaines per

d'air.

ALCÉE. s. f. Genre de plantes de la famille des Malvacées, qui comprend trois especes: l'Alcée rose, l'Alcée à feuilles de figuier, et l'Alcée de la Chine. ( Al-sée. )

ALCHIMIE. s. f. (Al, ar., cheiméia, gr.) Art qui consistait dans la recherche d'un remède universel, et d'un moyen propre à opérer la transmutation des métaux.

ALCHIMILLE. s. f. Voyez Pied-de-lion,

art. PIED.

ALCHIMIQUE. adj. des 2 g. Qui appartient à l'alchimie. (Al-chi-mic-e.)

ALCHIMISTE. s. m. Celui qui s'occupe d'alchimie.

ALCOOL. s. m. (Al, cohol, ar.) Liquide léger et volatil, qui est le principal résultat de la fermentation du sucre, et que, par des manipulations diverses, on dégage des substances étrangères.

ALCOOLIQUE. adj. des 2 g. Qui contient de l'alcool. (Al-co-o-lic-e.)

ALCOOLISER. v. a. Dégager l'esprit-de vin de sa partie aqueuse; Meler de l'alcool à un autre liquide. (Al-co-o-li-zé. )

ALCORAN. s. m. (Al, Koran, ar.) Le

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