Œuvres complètes de Rollin, Volume 6F. Didot, 1821 |
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... autant supérieurs aux autres Grecs en valeur et en discipline que les autres Grecs étaient au - dessus des Perses et de leurs semblables . Darius , qui régnait en Perse de son temps , était juste , vaillant , généreux , aimé de ses ...
... autant supérieurs aux autres Grecs en valeur et en discipline que les autres Grecs étaient au - dessus des Perses et de leurs semblables . Darius , qui régnait en Perse de son temps , était juste , vaillant , généreux , aimé de ses ...
Expressions et termes fréquents
Alex Alexandre Antigone Antipater argyraspides armée armes Arrian arriva Athènes Athéniens avaient ayant Babylone Bactriane Barbares bataille Bessus c'était camp Cappadoce Cassandre cavalerie cents chariots Clitus combat commandait côté courage Cratère Curt d'Alexandre d'Antigone d'autres Darius déja Démétrius Démosthène dessein devait Dieu dieux Diod donna Égypte éléphants ennemis envoya Eumène faisait femme fils fleuve fût gloire gouvernement gouverneur grace Grèce guerre Hist hommes de pied infanterie jours l'armée l'Asie l'Égypte l'empire l'ennemi laissa Léosthène long-temps Lysimaque Macédoine Macédoniens main maître marche ment mille chevaux mille hommes mort n'avait n'était nation officiers Olympias Parménion passer pays Perdiccas père Perses personne peuples Phénicie Philippe Philotas Phocion Plut Plutarque Polysperchon porter Porus pouvait prince prit provinces Ptolémée Quinte-Curce règne rendre reste rien rois royaume s'était Séleucus sent seul siége Sogdiens soldats sorte Syrie temple terre Thrace troupes trouva Tyriens venait victoire voyant
Fréquemment cités
Page 372 - L'idée de liberté, qu'une telle conduite inspirait, était admirable. Car la liberté que se figuraient les Grecs était une liberté soumise à la loi, c'est-à-dire à la raison même reconnue par tout le peuple.
Page 377 - Babylone avec un éclat qui surpassait tout ce que l'univers avait jamais vu ; et après avoir vengé la Grèce, après avoir subjugué avec une promptitude incroyable toutes les terres de la domination persienne, pour assurer de tous côtés son nouvel empire, ou plutôt pour contenter son ambition, et rendre son nom plus fameux que celui de Bacchus, il entra dans les Indes, où il poussa ses conquêtes plus loin que ce célèbre vainqueur.
Page 377 - Perse, attaquée par un tel héros et par de telles armées, ne pouvait plus éviter de changer de maître. Ainsi vous découvrirez en même temps ce qui a ruiné l'empire des Perses, et ce qui a élevé celui d'Alexandre. Pour lui faciliter la victoire, il arriva que la Perse perdit le seul général qu'elle pût opposer aux Grecs ; c'était Memnon, rhodien.
Page 378 - ... l'âge de trente-trois ans, au milieu des plus vastes desseins qu'un homme eût jamais conçus, et avec les, plus justes espérances d'un heureux succès, il mourut sans avoir eu le loisir...
Page 376 - ... préférer à tous les périls, à tous les travaux, et à mille morts, le moindre degré de gloire; enfin, avec cette confiance qui lui faisait sentir au fond de son cœur que tout lui devait céder comme à un homme que sa destinée rendait supérieur aux autres, confiance qu'il inspirait...
Page 374 - Comme la crainte les tenait unis, la victoire et la confiance rompit l'union. Accoutumés à combattre et à vaincre, quand ils crurent n'avoir plus à craindre la puissance des Perses, ils se tournèrent les uns contre les autres. Mais il faut expliquer un peu davantage cet état des Grecs et ce secret de la politique persienne.
Page 373 - Les poètes mêmes, qui étaient dans les mains de tout le peuple, les instruisaient plus encore qu'ils ne les divertissaient. Le plus renommé des conquérants regardait Homère comme un maître qui lui apprenait à bien régner. Ce grand poète n'apprenait pas moins à bien obéir, et à être bon citoyen. Lui et tant d'autres poètes, dont les ouvrages ne sont pas moins graves qu'ils sont agréables, ne célèbrent que les arts utiles à la vie humaine, ne respirent que le bien public, la patrie,...
Page 373 - ... société, et cette admirable civilité que nous avons expliquée. Quand la Grèce ainsi élevée regardait les Asiatiques avec leur délicatesse, avec leur parure et leur beauté semblable à celle des femmes, elle n'avait que du mépris pour eux. Mais leur forme de gouvernement, qui n'avait pour règle que la volonté du prince , maîtresse de toutes les lois et même des plus sacrées, lui inspirait de l'horreur, et l'objet le plus odieux qu'eut...
Page 374 - Grèce; de sorte qu'elles étoient toujours ennemies, plus encore par la contrariété de leurs intérêts, que par l'incompatibilité de leurs humeurs. Les villes grecques ne vouloient la domination ni de l'une ni de l'autre : car, outre que chacun souhaitoit pouvoir conserver sa liberté, elles trouvoient l'empire de ces deux républiques trop fâcheux.
Page 90 - Les marchands y abordent de toutes les parties du monde, et ses habitants sont eux-mêmes les plus fameux marchands qu'il y ait dans l'univers. Quand on entre dans cette ville, on croit d'abord que ce n'est point une ville qui appartienne à un peuple particulier, mais qu'elle est la ville commune de tous les peuples et le centre de leur commerce.