Vie de Alexandre le Grand, Volume 2

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Librairie de Firmin Didot Frères, Fils et Cie., 1859
 

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Page 336 - que si elle trouvait ces ouvrages à son gré, elle pouvait les faire apprendre à ses petites-filles pour se divertir et en faire des présents.
Page 175 - Immortels , au nombre de dix mille, surpassant en somptuosité tout le reste des Barbares. Ils portaient des colliers d'or et des robes de drap d'or frisé, avec des casaques à manches toutes couvertes de pierreries. « A quelque distance de là suivaient ceux qu'ils nomment les cousins du roi, jusqu'au nombre de quinze mille; mais cette troupe, trop mollement parée, tenait plus de la femme que du soldat et se montrait plus curieuse en ses habits qu'en ses armes. Les doryphores venaient ensuite...
Page 87 - Qu'Alexandre dise tout haut ce qu'il veut dire, ou qu'il n'appelle point à sa table des hommes libres et qui ne savent dire que la vérité, ou qu'il passe sa vie avec des barbares et avec des esclaves qui adoreront volontiers sa ceinture persienne et sa robe blanche. » A ces mots, Alexandre, ne pouvant plus retenir sa colère, prend sur la table une pomme qu'il jette à la tète de Clitus, et cherche son épée ; mais (I ) rianirlius rt Piérion, potiles inconnus.
Page 195 - Il se comporta aussi vertueusement envers les fillesdeDarius.princessesd'une excellente beauté, que si elles eussent été ses propres sœurs. Et pour la reine , qui était estimée , sans contredit, la plus belle femme de son temps , bien loin d'attenter à sa pudicité, il n'y eut sorte de soins qu'il n'apportât afin que, sous ombre de ce qu'elle était captive , personne ne fût si osé de s'émanciper en la moindre chose qui lui pût déplaire. Il fit aussi rendre aux femmes toutes leurs bagues...
Page 74 - Quolibet hoste , paras... , de l'autre côté, comme le Scythe à Alexandre : « Qu'avons-nous à démêler avec toi? Jamais nous » n'avons mis le pied dans ton pays. N'est-il pas » permis à ceux qui vivent dans les bois , d'ignorer » qui tu es , et d'où tu viens...
Page 241 - Le 25, quoiqu'il fût plus malade, il prit un bain et fit les sacrifices accoutumés. Il entra dans sa chambre de lit, et s'entretint avec Médius. Il fixa le départ de sa flotte, qui devait se faire dans trois jours.
Page 318 - Eh effet, dès qu'ils s'ébranlaient, les Agriens et les frondeurs de Balacre faisaient pleuvoir sur les conducteurs une grêle de traits, les précipitaient des chars, saisissaient les rênes et tuaient les chevaux. Quelques-uns traversèrent les rangs, qui s'étaient ouverts à leur passage suivant l'ordre d'Alexandre; ils ne reçurent et ne firent aucun dommage ; ils tombèrent au pouvoir des Hypaspisles et des hippocomes (2).
Page 189 - ... mourut en cette bataille, du côté des Perses, cent mille hommes de pied et dix mille de cheval ; et du côté d'Alexandre , il y en eut cinq cent quatre de blessés, et il ne fut tué en tout que cent cinquante de ses cavaliers et trois cents de ses fantassins , tant il eut bon marché d'une si grande et si mémorable victoire. XII. Le roi , lassé de poursuivre Darius , voyant que la nuit approchait et qu'il ne le pouvait atteindre, retourna au camp des ennemis que les siens...
Page 241 - Le 20, il se fit transporter aux jardins du palais, situés au delà de l'étang. Il y dormit un peu , mais la fièvre ne diminua point. Ses capitaines étant entrés , il les reconnut tous, sans pouvoir néanmoins leur parler. La fièvre augmenta encore dans la nuit. Le 27 , son état fit croire aux Macédoniens qu'il n'était déjà plus, et qu'on leur cachait sa mort. Ils vinrent en tumulte, en poussant de grands cris, aux portes du palais, et par leurs menaces forcèrent les gardes à les ouvrir.
Page 197 - ... contraint de brûler ces riches dépouilles , pour lesquelles ils avaient couru jusqu'aux extrémités de la terre. Après la famine vint la peste, qui s'engendrait de la mauvaise nourriture qu'ils n'avaient pas accoutumée , avec le travail du chemin et le chagrin, voyant qu'ils ne pouvaient marcher ni arrêter sans périr; car s'ils demeuraient, il fallait mourir de faim, et s'ils pensaient avancer, la peste s'enflammait davantage. Ainsi la campagne était couverte de morts et plus encore de...

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