Belle et agréable narration du premier voyage de Nicolas Federmann le Jeune, d'Ulm, aux Indes de la mer océane, et de tout ce qui lui est arrivé dans ce pays jusqu'à son retour en Espagne ...

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A. Bertrand, 1837 - 227 pages
 

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 258 - ... tête un bouquet de plumes rouges, qu'ils nomment kannittare. Ils ont coutume de se percer la lèvre inférieure; ce qu'ils font dès leur tendre enfance, avec une forte épine. Ils y placent alors une petite pierre ou un petit morceau de bois; ils guérissent la plaie avec un onguent, et le trou reste ouvert. Quand ils sont devenus grands, et en état de porter les armes, ils agrandissent ce trou et ils y introduisent une pierre verte; ils placent dans la lèvre le bout le moins large, et cette...
Page 105 - Il5 j'étais arrivé avec eux : voilà tout ce qu'il savait de moi. Sachant qu'il y avait des Français dans le pays et qu'il venait souvent des vaisseaux de cette nation , je persistai toujours à dire que j'étais leur ami , et je les priai de m'épargner jusqu'à ce que ceux-ci arrivassent et me reconnussent. Ils me gardèrent donc avec soin jusqu'à l'arrivée de quelques Francais que des vaisseaux avaient laissés chez ces sauvages pour y recueillir du poivre.
Page 276 - ... l'invoque toutes les fois qu'il veut en obtenir quelque chose , comme nous invoquons le Seigneur. Voilà toute leur religion. Ils ne connaissent pas le vrai Dieu , et croient que le ciel et la terre ont toujours existé. Ils ne savent rien de la création du monde. Ils disent qu'autrefois il y eu; une grande inondation; que tous leurs ancêtres furent noyés, excepté quelques-uns qui réussirent à s'échapper dans leurs canots, ou en montant sur de grands arbres. Je pense qu'ils veulent parler...
Page 114 - Quand nous arrivâmes à la cabane, un de ceux qui m'accompagnaient s'avanca , et dit à haute voix, de manière à être entendu de tout le monde...
Page 258 - Mulgrave et les îles de la Reine Charlotte, jusqu'aux régions patagoniennes (du moins chez certaines tribus), avoit acquis toute sa variété et toute sa bizarrerie parmi les Tupinambas de la côte. Voici ce que dit à ce propos un auteur contemporain de la fête de Henri II : « Ils ont coutume de se percer la lèvre inférieure, ce qu'ils font dès leur tendre enfance, avec une forte épine. Ils y placent alors une petite pierre ou un petit morceau de bois ; ils guérissent la plaie avec un onguent...
Page 260 - ... de noir, de blanc et de rouge ; ils se collent des plumes sur le corps avec une espèce de gomme qui découle des arbres , et dont ils frottent les parties de leurs corps où ils veulent placer ces ornements ; les plumes y restent attachées. Ils se peignent quelquefois un bras en rouge , l'autre en noir , et se bigarrent le corps de la même manière. • Ils font, avec des plumes d'autruches, une espèce d'ornement de forme ronde , qu'ils attachent au bas du dos quand ils vont à la guerre...
Page 318 - Francais avaient attaqué le vaisseau de son facteur à Rio de Janeiro, et avaient été repoussés avec perte. Ce marchand me donna deux ducats : que Dieu les lui rende. Enfin, si quelque jeune étourdi ne veut croire ni ma parole ni celle de mes témoins , qu'il s'embarque pour ce pays, après avoir invoqué l'aide de Dieu, et qu'il y aille.
Page 116 - .Tu es un Portugais lui répondit le barbare, car tu n'a pas pu causer avec lui : il parlait du Français qui m'avait vu et qu'il appelait son fils. Je cherchai à m'excuser, l'assurant qu'étant absent depuis longtemps j'avais oublié la langue; mais il s'écria : J'ai déjà pris et mangé cinq Portugais, et tous prétendaient être des Français. Cependant, ils mentaient ». Voyant cela, je renonçai à l'espérance de vivre, et je me recommandai à Dieu, car je voyais bien que je n'avais plus...
Page 108 - Français que des vaisseaux avaient laissés chez los sauvages pour y recueillir du poivre. » Confronté avec l'un d'entre eux, il ne put lui répondre dans sa langue. » Les sauvages qui nous environnaient écoutaient avec beaucoup d'attention. Voyant que je ne le comprenais pas, il leur dit dans sa langue : Tuez-le et mangez-le, car ce scélérat est un vrai Portugais, votre ennemi et le mien. Je compris bien cela et je le suppliai au nom de Dieu de leur dire de ne pas me manger ; mais il me répondit...
Page 281 - De kangejuka cipota kurinc.ic te briserai la tête aujourd'hui. Sche innamme pepicke rescagu. Je viens pour venger sur toi la mort des miens. Yan de soo schemocken sera quora ossorime rire. Je ferai rôtir ta chair aujourd'hui...

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