prus profonde, ave. I. 10 la juus sincere. Son ames ouvre et se demontre, quand un cote il rapeusse et rabaisse le Moi humail, pour scie ver de lautre a ce qu'il y a de plus grand dans le beau ideal de la religion, et qu'il jette, au milieu d'une simple prière, ces paroles sublimes: Tout ce qui n'est pas Dieu ne peut pas remplir Il n'est pas donné à tous les hommes de mon (1) VOLTAIRE Censuroit PASCAL, et le savoit par cœur. On peut croire que cette belle expression de PASCAL, ter à cette hauteur; mais il est du devoir de tous les hommes de chercher à se connoître. Cette étude, plus rare, suivant PASCAL, que celle même de la géométrie, est aussi beaucoup plus utile. Son livre en fait sentir fortement la nécessité. Tirons-en la conclusion, en répétant ce qu'il a dit et ce qu'il a, sur-tout, prouvé par son exemple: << Toute notre dignité consiste dans la pensée: « c'est de là qu'il faut nous relever, non de l'es« pace et de la durée. Travaillons donc à bien « penser! Voilà le principe de la morale. » Tout ce qui n'est pas Dieu, etc., a été la source indirecte de ces deux vers d'Aménaïde: Trop de prévention peut-être me possède; À Paris, le 30 octobre 1817. FRANÇOIS DE NEUFCHATEAU. TABLE DES DES PENSÉES DE PASCAL, Les chiffres romains indiquent le volume, et la page est A. ABAISSEMENT qui nous rend incapables du bien. II. 67. pourquoi Dieu fait naître de lui le peuple juif. - fausses idées des juifs sur ce patriarche. II. 86. - est plutôt une action de Dieu vers la créature, ACTE: le dernier de la comédie (de la vie) est toujours ACTION: dans la grace, la moindre action importe ACTIONS: les belles actions cachées sont les plus esti- ACTIONS: le peu par où elles ont paru diminue leur mérite. I. 200. - deux sources des actions purement humaines. II. 243. ADAM, témoin et dépositaire de la promesse d'un Sauveur. II. 42. - son état glorieux, son péché, la transmission de son péché... passent notre capacité. II. 66. - par lui nous sommes misérables. Ibid. ADMIRATEURS: goujat, marmiton et philosophe, chacun veut en avoir. I. 128. AFFECTION (l'), ou la haine, changent la justice. I. 147. AFFLICTIONS: peu de chose nous console, parceque peu de chose nous afflige. - Il faut tâcher de ne s'affliger de rien. II. 213. - Le temps amortit les afflictions. I. 211. AFFLICTIONS TEMPORELLES couvrent les biens éternels où elles conduisent. II. 182. AGITATIONS des hommes. I. 160. ALEXANDRE : son ivrognerie plus imitée que sa continence. I. 205. AME: l'esprit et le cœur sont les portes par où elle reçoit les vérités. I. 94. - ne trouve rien en elle qui la contente. I. 161. - ne s'offre jamais simple à aucun sujet. I. 208. - rien n'est simple de ce qui s'offre à l'ame. Ibid. - chrétienne, sa sainteté, sa hauteur, son humilité. II. 50. -il importe à toute la vie de savoir si elle est mortelle ou immortelle. II. 208. |