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tienne, après que les Impériaux fe furent rendus maîtres de Bude. Il la fit inveftir le 26 de septembre par la cavalerie & les dragons, qui à la faveur des rofeaux qui font fort hauts dans les marais, dont Simonthorna eft environné, s'avancerent & prirent leur pofte jusques fur le bord du foffé. L'infanterie qui parut un peu après fur une hauteur, obligea la garnifon de demander à capituler. La place fe rendit à discrétion, & l'on y trouva feize piéces de canon de fonte, & une de fer, douze cents grenades, & trente-cinq tonneaux de poudre. De l'Ifle, Atlas. Hift. & Descr. du royaume de Hongrie, 1. 3, 1688.

*

SIMOODSUKE, province du Japon, dans le pays d'Ochio, au nord de Mufaci, & au levant de Koodluke. Elle a, du levant au couchant,trois journées & demie de longueur. Ce pays qu'on divife en neuf districts eft affez bon, & rempli de prairies.

SIMOOSA, royaume du Japon, dans la partie orientale de l'ifle de Niphon. Voyez XIMOLA.

SIMORE, petite ville de France, dans la généralité d'Auch, avec une abbaye de bénédictins qui vaut quatre mille livres.* Mém. dreffes fur les lieux.

SIMPSIMIDA, ville de la Parthie : c'eft Ptolomée, l. 6, c. 5, qui en parle.

SIMRAH, nom d'une ville bâtie, ou fondée par Homaï, fille de Behaman, reine de Perfe. L'auteur de Leb-Tarikh, dit que cette ville a porté auffi le nom de Simrem ou Semirem, & que c'est la même que l'on nomme aujourd'hui Giarbadikan.

DUS.

SIMUNDI. Voyez TAPROBANA, & PALESIMUN

SIMYLLA, promontoire & lieu d'entrepôt, ou de commerce dans l'Inde, en-deça du Gange: Ptolomée, l. 7, C. I, les marque dans le pays des Sadini. Dans un autre endroit il dit que ce lieu d'entrepôt, eft appellé Timula par les Indiens. Les manuscrits grecs de Ptolomée, l. 1, c. 17, & Arrien lifent na, Semylla, au lieu de íàña, Σήμυλλα mylla.

Si

SIMYRA, ville de la Phénicie: elle eft marquée dans Prolomée, 1.5, c. 15, entre l'embouchure du fleuve Eleutherus, & Orthofia, ainfi que dans Pline, l. 5, c. 20, & Pomponius Mela, l. 1, c. 12. Ce dernier ne lui donne cependant que le titre de Caftella. Etienne le géographe qui écrit Simyrus, en fait une ville des Syriens. Le nom de cette ville eft corrompu dans Strabon, où on lit Taximyra, Tape; mais il paroît que c'eft une faute de copiste qui a joint l'article avec le nom zupa, ou plutôt Zupa Voyez

TAXYMIRA.

SIMYRUS. Voyez SIMYRA.

1.SIN, ville & défert au midi de la Terre-Sainte, dans l'Arabie Pétrée. Elle donnoit fon nom au défert de Sin dans le même pays. L'écriture diftingue deux villes & deux déferts de SiN, dont l'un eft écrit fimplement Sin, Samech, Jod, Nun Sin. po, & l'autre Sin, ou Tfin, Tzade, Jod, Nun, . La premiere étoit plus près de l'Egypte & de la mer Rouge. T fin. vide Num. 13, 22, & 27, 14 & 34, 3. Les Hébreux étant fortis de cette mer, fe trouverent dans le défert de Sin, ( Exod. 16, 1, 17, 1,) qui eft entre Elim & Sinaï. C'est là où Dieu leur fit pleuvoir la

manne.

La feconde étoit auffi au midi de la Paleftine, mais plus en tirant vers la mer Morte. Cadès étoit dans le défert de Sin. (a) C'eft de ce défert qu'on envoya des hommes, pour confidérer la terre promife. (b) C'est encore dans ce même défert que Moïfe & Aaron offenferent le Seigneur aux eaux de contradiction. () Le pays de Chanaan, & le partage de Juda avoit pour limites, du côté du midi, le défert de Sin (d) ou Zina, comme il eft nommé dans Jofué, XV, 3. *(a) Deut. 32, 51. (Þ) Num. 18, 22. (c) Num. 27, 14. (d) Num. 34, 3.

2. SIN, nom que les Arabes donnoient à la Chine. Voyez CHINE.

3. SIN, ville de la Chine, dans la province de Channton, au département de Tungchang, troifiéme métropole de la province. Elle eft 1 6 plus occidentale que Pekin, fous les 364 44′ de latitude feptentrionale. * Atlas Si*Atlas Sinenfis.

4. SIN', grande cité de la Chine, dans la province de Channfi, où elle a le rang de premiere grande cité. Elle est de 4 so plus occidentale que Pekin, fous les 37d 40' de latitude feptentrionale. L'air de cette ville eft ordinairement

plus épais & plus froid qu'ailleurs, à caufe de la hauteur des montagnes qui l'environnent. Il y a trois fuperbes temples, dont l'un a en garde une fort belle bibliotheque, dans laquelle les plus anciens des monarques de la Chine ont étu dié.* Atlas Sinenfis. Ambassade des Hollandois à la Chine, p. 240.

1. SINA, ville de la Margiane; elle eft connue de Prolomée, l. 6, c. 10. Le manuscrit de la bibliotheque palatine lit SENA pour SINA.

2. SINA, ville de la Cappadoce : elle eft mife par Prolomée, 7.5, c. 6, dans la préfecture de Cilicie. Voyez SIVA.

3.

.SINA, lieu de l'ifle de Lesbos, felon Ortélius, qui cite Strabon, l. 9.

4. SINA, ou JUSTINI APOLIS, ville de la grande Armé nie. Il en eft fait mention dans le fixiéme concile de Constantinople.

SINACA, ville de l'Hyrcanie, felon Ptolomée, 1.6, c. 9. Le manuscrit de la bibliotheque palatine lit SINICA pour SINACA.

SINADA ou SINADE. Voyez SYNNADA.
SINE. Voyez SINARUM REGIO, & THINE.

SINÆI, peuples de la Paleftine, felon Jofeph, antiq. l. 1, c. 6. Les Sinéens habitoient près d'Arcé, dans le MontLiban : c'eft où les place S. Jérôme, Quaft. Hebr. in Genef. Strabon parle d'une fortereffe de Sinna dans ces mêmes montagnes. L'Arabe entend par SINAI les habitans de Tripoli en Phenicie. Ces peuples étoient les descendans de Sinéen, ou Sinéus, l'un des fils de Chanaan, dont il eft parlé au dixième chapitre de la Genèse, v. 17.

SINÆUS & SINAï. Voyez MELANI.

SINAI ou SINA, montagne fameufe de l'Arabie Pétrée, fur laquelle Dieu donna la loi à Moïfe. Elle eft fituée dans une espéce de péninfule, formée par les deux bras de la mer Rouge, dont l'un s'étend vers le nord, & fe'nomme le golfe de Suez; l'autre s'avance vers l'orient, & s'appelle le golfe d'Eila, ou le golfe Elanitique. Les Arabes l'appellent aujourd'hui Sinai Tor, c'est-à dire, la montagne par excellence, ou Gibel Moufa, la montagne de Moïfe. Elle eft à deux cents foixante milles du Caire : & il faut ordinairement dix jours pour y arriver. Le défert de Sinaï où les Israélites demeurerent près d'un an, domine beaucoup fur le refte de la contrée : il y faut monter par un chemin très-âpre, dont la plus grande partie est taillée dans le roc. On arrive fur une plaine environnée de tous côtés de rochers & de hauteurs, & longue à peu près de douze milles.* Exod. c. 18, v. 20, c. 24, V. 16, c. 31, v. 18, c. 34, V. 2, 4, &c. Levit. c. 25, V. I, C. 26, v. 45, &c. Copin. Voyage d'Egypte, c. 10.

Vers l'extrémité de cette plaine, du côté du feptentrion, s'élevent deux hautes montagnes, dont la plus élevée eft Sinaï, & l'autre eft Oreb. Ces deux têtes d'Oreb & de Sinaï, montent fort droit & n'occupent pas beaucoup de terrein en comparaifon de leur extraordinaire hauteur. Celle de Sinaï eft pour le moins d'un tiers plus haute que l'autre, & la montée en eft beaucoup plus rapide. Le fommet fe termine par une place inégale & raboteuse, qui peut contenir foixante perfonnes. Là eft une petite chapelle de fainte Catherine, où l'on croit que le corps de cette fainte a repofé trois cents foixante ans, qu'enfuite on le transporta dans une églife qui eft au pied de la montagne. Près de cette chapelle, coule une fontaine dont l'eau eft extrêmement fraîche. On la croit miraculeuse, n'étant pas concevable d'où pourroit venir de l'eau fur la croupe d'une auffi haute & auffi ftérile montagne.

Oreb eft au couchant de Sinaï; en forte qu'au lever du foleil l'ombre de Sinaï couvre entierement Oreb. Outre la petite fontaine qui eft au haut de Sinaï, il y en a encore une autre au pied, ou de celle d'Oreb, qui fournit de l'eau au monaftère de fainte Catherine. A cinq ou fix cents pas de-là, on montre une pierre haute de quarre ou cinq pieds, & large environ trois, qu'on dit être celle dont Moile fit fortir de l'eau. Sa couleur eft d'un gris tacheté, & elle eft encore plantée dans une espece de terre où il ne paroît aucun autre rocher. Cette pierre a douze trous ou enfoncemens, qui ont près d'un pied de large, d'où l'on croit que fortit l'eau.

Les Arabes comptent entre les enfans d'Ifrael un nommé Thor ou Thour, qui a donné fon nom à la montagne de Sinaï, qu'ils appellent Thour-Sinaï. Ils donnent auffi le

ΠΟΙΑ

des

nom de Thour à la ville, qui eft au pied de la même montagne fur le bord de la mer Rouge. Mahomet commence le chapitre de fon alcoran, intitulé de la Figue, par le ferment, je jure par la Figue, par l'Olive, par le Mont-Sinai & par la ville füre & fidelle. La Figue marque une montagne de la Paleftine, nommée Thor-lina, la montagne de Figue: l'Olive marque le mont des olives, près de Jerufalem: la Ville Fidelle eft la Mecque. Sinai eft en grande vénération parmi les Mufulmans, à caufe de la loi que Dieu donna aux hommes fur cette montagne. Ils l'appellent auffi quelquefois la montagne de Moïfe.* D'Herbelot, Bibl. or. par Sur cette montagne eft un monaftère habité moines grecs, qui n'avoient autrefois qu'une tour bâtie auprès du buiffon ardent de Moife. Ces moines se trouvant expofés aux courfes des Arabes, prierent l'empereur Juftimen de leur faire bâtir un monaftère bien fermé, pour les mettre hors d'infulte des Arabes ; ce qu'il leur accorda. Ce monastère eft folidement bâti, ayant de bonnes & fortes murailles, L'églife eft magnifique. Les religieux font au nombre de cinquante, fans compter ceux qui vont à la quête. Leur vie est très auftere : ils ne boivent point de vin & ne mangent jamais de viande, même dans leurs plus grandes maladies. Ils jeûnent très-austerement les quatre carêmes qui font en ufage dans l'églife orientale: hors ce tems on leur fert à table des légumes & du poiffon falé. On y montre une châtle de marbre blanc, couverte d'un riche drap d'or, dans laquelle eft renfermé le corps de Sainte Catherine, qu'on ne voint point. On montre feulement une main de la Sainte, qui eft fort deflechée, & dont les doigts font pleins de bagues & d'anneaux d'or. L'archevêque, qui eft aufii abbé du monaftère, a fous lui un prieur, dont le pouvoir eft fort borné, quand l'archevêque n'eft pas abfent. Pour aller jufqu'au fommet de la montagne, où Dieu donna les deux tables de la loi à Moife, il y a quatre mille degrés à monter.* Lettres édifiantes, t. 4, p. 87 & fuiv. SINANO, province du Japon, dans l'ifle de Niphon, au levant de la province de Mino, & au nord de celle de Micawa. C'est un pays très-froid. Comme il eft éloigné de la mer, le poiffon & le fel y font fort rates. Il y a beaucoup de meuriers & plufieurs manufactures de foye. On divife cette province en onze districts.

SINANQUE, abbaye de France, dans la Provence, au diocèfe de Cavaillon, en latin Sinaqua ou Sine aqua. C'est une abbaye d'hommes de l'ordre de cîteaux. Elle fut fondée en 1148.

SINAPATINGA, ville de l'Inde, en-deça du Gange : Prolomée, l. 7, c. 1, la compte parmi les villes qui appartenoient aux Cathai, & qui le trouvoient au voifinage du fleuve Indus. Le manuscrit de la bibliotheque palatine lit Tif.patinga pour Sinapatinga.

SINARUM REGIO, contrée de l'Afie, & la derniere que marque Prolomée, 1.7, c. 3, du côté de l'orient. Il la borne au nord par la Sérique: à l'orient & au midi par des terres inconnues ; & à l'occident partie par l'Inde d'audelà le Gange, dont elle étoit féparée par une ligne tirée depuis le fond du grand golfe jufqu'à la Sérique, partie par le grand golfe, & partie par le pays des Ichthyophages Ethiopiens, compris auffi fous le nom général de SINA; ainfi que les peuples Samatheni Acadra, Aspithra & Ambatha. Voici la description de cette contrée, felon Prolomée :

Sur la côte, en prenant depuis la frontiere de l'In

de:

Dans les terres :

Aspithra Fluv. Oftia,
Fluvii Fontes,
Bramma Civitas,
Ambafti Fluv. Oftia,
Fontes Fluvii,

Rhabana Civitas,

Seni Fluv. Oftia,

Notium Promont.

Ferini Sinus interior receffus,

CattigaraSinarum Statio.

Satyrum Promont.

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Acadra,

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Aux Ichthyophages Ethiopiens.

SINARUS, fleuve de l'Inde : Arrien, in Indicis, dit que ce fleuve fe jettoit dans l'Hydafpe. Voyez SARUS.

SINÇAI, ville de la Chine, dans la province de Honan, au département d'Iuning, huitiéme métropole de la province. Elle eft de 2o 29' plus occidentale que Pekin, fous les 33d 41' de latitude feptentrionale. * Atlas Sinenfis.

SINCAPOUR, cap des Indes, à la pointe de la presqu'ifle de Malaca, à l'entrée du détroit de ce nom, qu'on appelle quelquefois pour cette raifon le détroit de Sin

capour.

SINCAR, ville de la Médie : Ptolomée, l. 6, c. 2, la place dans les terres.

1. SINCHANG, ville de la Chine, dans la province de Chekiang, au département de Xaohing, huitième métropole de la Province, Elle eft de 3d 56' plus orientale que Pekin, fous les 294 6' de latitude feptentrionale. * Atlas Sinenfis.

2. SINCHANG, ville de la Chine, dans la province de Kiangfi, au département de Xuicheu, dixième métropole de la province. Elle eft de 2d 40′ plus occidentale que Pekin, fous les 28d 49' de latitude feptentrio.

nale.

1. SINCHING, ville de la Chine, dans la province de Kiangli, au département de Kienchang, fixième métropole de la province. Elle eft de od 20 plus occidentale que Pekin, fous les 274 55' de latitude feptentrionale.

2. SINCHING, ville de la Chine, dans la province de Chekiang, au département de Hangcheu, premiere métropole de la province. Elle eft de 2o 42' plus orien2d tale que Pekin, fous les 30d 2' de latitude feptentricnale.

3. SINCHING, ville de la Chine, dans la province de Channton, au département de Cinan, premiere métropole de la province. Elle eft de 14 16 plus orientale que Pekin, fous les 37d 10′ de latitude feptentrionale.

4. SINGHING, ville de la Chine, dans la province de Pekin, au département de Paoting, feconde métropole de la province. Elle eft de od 46′ plus occidentale que Pekin, fous les 39° 20' de latitude feptentrio

nale.

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Simler a cru que le titre de cette route étoit corrompu; d'autres jugent, ou que le nombre des milles d'Acincum à Caftra conftituta Acinco, a été négligé par les copiftes, ou que Caftra conftituta Sincio étoit la fin de la route, & que ce dernier gîte, comme le nombre des milles, a été oublié par les copiftes; mais comme dans cette route la. fomme totale des milles s'accorde avec les diftances particu. lieres, j'aimerois mieux fuppofer que la route eft bonne, & que le copiste aura fimplement oublié dans le titre la préposition per au devant de Caftra conftituta Sincio.

Ceux qui fauront la véritable position de Sincium pourront parler plus affirmativement.

SINCLEER ou SAIN-CLAIR, château d'Ecoffe, dans la province de Cathness, fur un petit promontoire, à l'orient de celui de Dangis-bay head. Les comtes de Sincleer ou Sain-Clait lui ont donné le nom de leur famille, au lieu qu'auparavant il s'appelloit Gernigho ou Kernigho, nom qu'on prétend être dérivé de celui des Cornabiens, anciens habitans du pays. Le château de Sincleer couvre une petite baye, au fond de laquelle les mêmes comtes ont un autre château nommé Akergil, & fur l'autre bord encore un troifiéme château appellé Keece, dans une fituation auffi agréable qu'on la peut fouhaiter dans ce pays-là. Délices de la Grande Bretagne, t. 6. p. 1400.

1. SINDA, ville de l'Afie mineure, dans la Pifidie, felon Strabon, l. 12, p. 570, & Etienne le géographe. Le premier la met aux confins de la Carie. La notice d'Hieroclés place Sinda dans la Pamphylie; mais Berckelius & Holten veulent qu'on life dans ces trois auteurs Ifinda au lieu de Sinda. C'eft, à ce qu'on croit, la même ville qui eft nommée Pifinda par Ptolomée, & encore la même que celle qui eft appellée Ifionda par Polybe, Legat 31, & par Tite Live, 1. 38, c. 15. Non-feulement cette opinion cft appuyée fur le rapport des noms, encore fur la fituation du lien, quoique Tire Live paroiffe néanmoins placer Ifionda dans la Pamphylie propre ou ancienne.

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2. SINDA, ville de l'Inde, au delà du Gange, felon Prolomée, l. 7, c. 2, elle étoit fur la côte du grand golfe, entre Corgatha & Pagrafa. Etienne le géographe parle auffi de cette ville.

3. SINDA, ville de la Sarmatie Afiatique, fur le Bofphore Cimmérien. Ptolomée, l. 5, c. 9, la place entre les ports Syndicus & Bara. Voyez SINDI.

SINDÆ. Les exemplaires latins de Ptolomée, 47, c. 2, donnent ce nom à trois ifles de la mer des Indes, fituées au midi des ifles Baruffa, & qui font nommées Cé lebes, Gilolo & Ambon par Mercator. Dans le texte grec de Ptolomée, au lieu de Sinda Infula, on lit Anthropophagorum Infula tres.

SINDAGA, ville de la Parthie, felon Ptolomée, l. 6,

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2. SINDE ou INDE, tiviere des Indes, dans les états du grand Mogol, en latin Indus. Elle a fa fource aux confins du petit Tibet, dans les montagnes qui féparent ce royaume de la province de Nagracut. Sa courfe eft du nord oriental au midi occidental en ferpentant. Elle fépare d'abord la province de Cachemire de celle de Bankich, traverfe enfuite celles d'Atok, de Patane, de Moultan, de Buckor & de Sinde ou Tata, où elle fe jette dans la mer des Indes, après s'être partagée en deux branches principales, qui font les bouches de l'Inde, & forment l'ifle qui fe trouve à l'embouchure de cette riviere. Dans fon cours elle reçoit les eaux de diverfes rivieres moins confidérables, entr'autres les eaux du Nilab, d. du Cow ou Behat, d. de la Lacca, d. du Ravis & du Van ou Via, déja joints enfemble, g. du Chaul ou Sietmegus, g. & de la Dimiadée, g. Elle arrofe Atok, g. Moultan, g. Buckor, Candavil, d. Samand, g. Badhe, d. Calere, d. Sur le bras droit de fon embouchure on voit Tata & Sindi, & fur le bras gauche Nuraquimire. * De l'Ifle, Atlas.

3. SINDE ou TATA, province des Indes, dans les états du grand Mogol. Elle eft bornée au nord par la province de Buckor, à l'orient par celles de Jeffelmere & de Soret, au midi par la mer, & à l'occident par les terres de la Perfe. La riviere d'Inde ou de Sinde, qui lui donne fon nom, y a fon embouchure, & la traverfe du nord au midi. C'eft le pays des Abindes, nommés en leur langue Abind. Les Arabes & les Perfans l'appellent Diu; les François, les Anglois, les Portugais & les Espagnols lui donnent le nom de Sinde. Plufieurs écrivains croyent que c'est le pays que Maffée appelle Dulcinde, & qu'il fait aboutir au royaume

de Cambaye du côté du fud. Sa capitale eft Tata. Ce pays eft riche & fertile, & le commerce y attire beaucoup d'Indiens & de Portugais. Il y a grande abondance d'huile, de coton & de beurre. On envoye auffi de-là aux Indes, par le moyen des navires portugais, force fucre candi, de la poix refine, des ouvrages de cuir brochés de foie de différentes couleurs, qui leur fervent de tapis & de couvertures de lits & de table; des étuits, des boetes & des cofrets de diverfes fortes de bois, marquetés de nacres de perles. Il descend par la riviere de Sinde beaucoup de barques, qu'on appelle kiftes & chapuses, chargées d'une grande quantité de toiles de toutes fortes, de fucre, d'anis & d'autres marchandifes qui viennent de Lahor, de Moul tan, d'Agra, de Dely, de Mandou, de Sytoh, d'Urrad & autres lieux, & qu'on embarque à Bandel. Ce fut le grand Mogol Akebar qui fit la conquête de ce pays; ainfi que de Cachemire & de Gufurate. Les peuples font mahométans. Mais comme la capitale eft une ville d'un fort grand commerce, il s'y trouve des étrangers de toutes les autres religions, & particulierement des chrétiens. Les principaux lieux de la province de Sinde font:

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*Davity, Etat du grand Mogol.

SINDELFINGEN, petite ville d'Allemagne, en Suabe, dans le duché de Wurtemberg, & comprife dans le bailliage de Beblingen, qui eft à fon midi. Zeiler, Suev. Topogr. p. 14.

SINDERING ou SINDERINGEN, bourg d'Allemagne, dans la Suabe, fur la rive feptentrionale du Cocher, audeflous d'Indelfingen. Robert, carte de Suabe 1751, le nomme Sindringen. De l'Ifle, Atlas.

*

SINDESSUS, ville de la Carie, felon Etienne le géographe.

i. SINDI, peuples de la Sarmatie Afiatique, comptés parmi ceux qui habitoient le Bosphore Cimmérien. Strabon, l. 11, p. 495, dit que les Sindi font du nombre des Mæoti. Pomponius Mela, l. 1, c. 19, qui les nomme Sindones, les place au voifinage des Palus Méotides, & ajoute que

la ville de Sindos, appellée Sinda par Ptolomée, fut bâtie aux confins du pays des Sindones, par les laboureurs même de ce canton. Ces mêmes peuples font appellés Evro, Sinti, dans le périple de Scylax; mais comme il nomme le port de ces peuple Zindinis Amy, Sindicus PorApervi, tus, on peut corriger le premier de ces mots par le fecond.

2. SINDI, peuples qui habitoient vers l'embouchure du Danube, felon Apollonius & Flaccus, cités Spac Ortélius.

SINDIA, ville de l'Afie mineure, dans la Lycie, felon Etienne le géographe.

SINDIANI, peuples Scythes dont parle Lucien : ils habitoient vers les Palus Méotides; & ils pourroient bien être les mêmes que les Sindi.

SINDICENUM. Voyez TEANUM.

SINDICIN, ville d'Afie, dans la Tartarie, au pays de Tenduc, felon Davity, qui cite Marco Polo, l. 1, c. 52 & 53. Il s'y fait grande quantité de camelots avec le poil des chameaux; des draps d'or, de foie & de laine de diverfes fortes; des harnoix de chevaux, & de tout ce qui eft néceflaire aux gens de guerre.* Etats du grand Can.

SINDICUS PORTUS, port de la Sarmatie Afiatique, fur la côte du Bosphore Cimmérien, felon le périple de Scylax, p. 31, qui en fait une ville grecque. Prolomée, 1.5, c. 9, qui écrit Syndicus Portus, place auffi ce pott dans le Bosphore Cimmérien, fur la côte de la mer Caspienne, entre Hermonaffa & Sinda oppidum.

dit

SINDIFIU, ville d'Afie, dans la Tartarie, au pays auquel elle donne fon nom. Davity, Etats du grand Can, que ce pays eft fur les contins de Mangi ou de la Chine. Il ajoute qu'on fait à Sindifiu du crêpe fort délié, & que cette ville eft traverfée de plufieurs rivieres, qui s'uniffent

hors de fon enceinte, & qui forment la grande riviere de Quian.

SINDITE, ville de la petite Armenie, felon Ptolomée, 1. 5, c. 7. Il la place dans la Préfecture Muriana.

SINDOCANDA, ville de l'ifle de Taprobane. Elle eft marquée par Ptolomée, l. 7, c. 4, fur la côte occidentale de l'ifle, entre l'embouchure du fleuve Soana & le port Priapius.

SINDOMANA, ville de l'Inde. Arrien, de exped. Alex. l. 6, en fait la capitale des états de Muficanus. SINDONÆI, peuples de la Thrace, felon Etienne le géographe, qui cite Hécatée. Ortélius croit que ce font les Sithonii de Pline.

SINDONALIA, contrée de l'Inde, felon Strabon, 7. 15, p.701, qui dit qu'elle étoit habitée par les Sabata. Cafaubon foupçonne que cette contrée des Sabata eft celle que Diodore de Sicile appelle την χώραν τῶν ὀνομαζ ομένων

Συμβατον.

SINDUM. Voyez SINTHUS. I.

SINE, SEINE ou SENNE, riviere des Pays-Bas. Elle prend la fource dans le Hainaut, entre Roeuls & Soignies, auprès du village nommé l'Hermitage: de là elle coule à Soignies, d. à Homes, d. à Eftinkerke, g. à Kenaft, g. à Tubife, g. à Halle, g. à l'abbaye de Werft, d. à Bruxelles, à Haren, d. à Vilvorden, à Wert, g. pafle à demi-lieue de Malines, qu'elle laife à droite, à Hellen, & de là fe perd dans la Dyle, au-deffus du château de Battelbroeck', à une grande lieue au dellous de Malines. * Dict. géogr. des Pays

Bas.

SINEAR ou SENNAAR. Voyez SENNAAR.

1. SINERA, ville de la Phénicie, felon Etienne le géographe.

2. SINERA, ville de la petite Arménie. Ptolomée, 1. 5, c. 7, la marque fur le bord de l'Euphrate. Le manuscrit de la bibliotheque palatine, lit Sinibra, au licu de Sinera.

SINERVAS, ville de la petite Arménie. Elle fe trouve dans l'itinéraire d'Antonin fur la route de Satala à Melitene, entre Carfagis & Analiba, à vingt-huit milles du premier de ces lieux, & à égale distance du fecond Je foupçonnerois que ce pourroit être la ville Sinera de Piolomée. Voyez SINERA.

SINES ou SINEX, port de mer, dans le Portugal, fur la côte de l'Estremadoure, au fud-oueft de Saint Jago de Cacem. C'eft un petit peuple de pêcheurs, à caufe que la pêche y eft fort riche. On y entretient ordinairement une petite garnifon de vingt-trois hommes, avec une artillerie affez nombreuse.* Délices de Portugal, p. 806.

SINFAN, ville de la Chine, dans la province de Suchuen, au département de Chingtu, premiere métropole de la province. Elle de 13d 13 plus occidentale que Pekin, fous les 30d 56' de latitude feptentrionale. * Atlas Sinenfis.

SINFUNG, ville de la Chine, dans la province de Kiangli, au département de Cancheu, douzième métropole de la province. Elle eft de 2d 12' plus occidentale que Pekin, fous les 25d 55' de latitude feptentrio nale.

SINGA, ville de la Syrie. Ptolomée, l. 5, c. 15, la place dans la Commagène.

SINGE, peuples de l'Inde, felon Pline, l. 6, c. 20. SINGAI, peuples de la Gréce. Thucydide femble les placer aux confins de la Macédoine & de la Thrace ; & Ortélius foupçonne que ce font les habitans de la ville Singus, dans la Chalcidie.

SINGAMES, Heuve de la Colchide. Arrien 1 peripl dit que ce fleuve, qui étoit navigable, fe trouvoit au voitinage de celui de Tarfuras, dont il n'étoit éloigné que de cent vingt stades. Peut-être eft-ce le même qui eft appellé Sigania par Pline,

1. SINGAN, ville de la Chine, dans la province de Pekin, au département de Paoting, feconde métropole de la province. Elle eft de 1d 8' plus occidentale que Pekin, fous les 39 26 de latitude feptentrionale. * Atlas Sinenfis.

2. SINGAN, ville de la Chine, dans la province de Honan, au département de Honan, fixiéme métropole de la province. Elle eft de 5d 24 plus occidentale que Pekin, fous les 35d 52' de latitude feptentrionale.

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3. SINGAN, ville de la Chine, dans la province de Quangtung au département de Quangcheu premiere métropole de la province. E le ett de 3 49′ plus occiden tale que Pekin, fous les 22 40' de latitude feptentrionale.

4. SINGAN, ville de la Chine, dans la province de Chekiang, felon la relation de l'amballade des Hollandois à la Chine, c. 39: car le pere Martini ne connoît point cette ville. Cette relation ajoute qu'il y a une riviere, autfi nom mée Singan, qui roule fes eaux avec violence à travers les rochers & les vallées jusqu'à cette ville, & qui lave les murailles de Hoeicheu, l'une des capitales de la province de Nankin. Cette riviere fe forme de quatre petits ruiffeaux dont le premier vient des montagnes de la vilie; le fecond fort près de Hieuning; le troifiéme proche de Wyen, & le quatrième à peu de diftance de Cieki. Dans le chemin que cette riviere fait jusqu'à Singan, on compte trois cents foixante précipices. Le plus dangereux n'eft pas cloigné de la ville de Hoeicheu.

5. SINGAN, riviere de la Chine. Voyez SIGNAN,

SINGARA, ville de la Méfopotamie. Prolomée, l. 5, c. 18, la place fur le bord du Tigre. Pline, 5, c. 24, en faut la capitale des Arabes Rhetavi. Cette ville eft aufli connue d'Annien Marcellin & d'Etienne le géographe, & elie eft nommée Singra dans faint Athanafe, cité par Orté

lius.

SINGARAS, montagne de la Méfopotamie, felon Ptolomée, ls, c 18, qui la place dans l'Acabene.

SINGARENA. C'eft ai fi que Sextus Rufus & Pomponius Lotus écrivent le nom de la ville de SINGARA. Voyez SINGARA.

SINGAS. Voyez MARSYAS.

SINGHIN, & SINGOUN ADALAR, Les ifles de la défaite. Les Turcs appellent ainfi en leur langue les ifles que les anciens ont appellées Echinades, & que les Italiens nomment le fole Curzolari, qui font fituées à l'entrée du golfe de Patras, ou de Lepante; les Turcs leur donnent ce nom, à caufe de la perte qu'ils y firent dans la bataille de Lepante, qui fut donnée auprès de ces ifles.

SINGIDAVA, ville de la Dace, felon Ptolomée, l 3,c. 8. Le nom moderne eft, à ce qu'on prétend; Enyed, & en allemand Engeryn.

SINGIDONJM. C'eft ainfi que Jornandès, l'hiftoire Tripartite, & Aurelins Victor écrivent le nom de la ville SINGIDUNUM. Voyez ce mot.

SINGIDUNUM, SINGIDONUM CASTRA, ou SINGINDLINO CASTRA, felon les différens manuscrits de l'itinéraire d'Antonin. C'étoit une ville de la Pannonie que ce même itinéraire marque fur la route d'Italie en Orient en paffant par le mont dor. Elle fe trouve entre Taurunum Claffis, & le gîte appellé Aureus Mons, à quatre miles du premier de ces lieux & à vingt quatre mulles du fecond. Ptolomée qui écrit Ende, pour Engidoren, met cette Σινγιδένον, place au nombre des villes Méditerranées de la hante Myfie, car, comme Pline nous l'apprend, la Mafie fet ajoutée à la Pannonie. La notice des dignités de l'Empire qui écrit aufli Singidunum marque pareillement cette ville dans la Mafie. Procope, au troifiéme livre, c. 33, de la guerre contre les Goths, appelle cette ville пó de quoi

que

le manuscrit de la bibliotheque royale life Eivyover, apparemment pour Eyyidovor; le même nom eft corrompu dans Theodoret qui écrit. Zvyyidovor, pour Eyyidorov, Théophylacte Simocatta n'a pas connu la fituation de cette ville qu'il dit entourée de deux feus es la Save & la Drave, Cetre ville fe trouvoit à une petite distance de la Save; mais elle étoit éloignée de la Drave, Holftein juge que Singidunum est à préfent Zendrin.

SINGILIA. Voyez SYNGYLIA.
SINGILIUS. Voyez SINGULIS.
SINGINDUNUM ou SINGIDUNUM. Voyez SINGIDU-

NUM.

SINGITICUS SINUS, golfe de la Macédoine, dans la mer Ægée, felon Ptolomée, 7. 3. c. 13. Ce golfe entroit fort avant dans les terres entre la Chalcidie & la Praxie depuis le promontoire Nymphaun jusqu'à Ampelus extrema. Ptolomée en donne la desci iption fuivante: Nympheum Promont. Acanthus, Siratonice, Singus, Ampelus extrema.

SINGLE ou CINCHAI, ville de la Chine, dépendante de celle de Hokien. Elle eft mouillée des eaux de Guei, & n'eft qu'à dix ftades de Sinko. Son grand fauxbourg, bien peuplé, pourroit aller de pair avec une bonne cité. On voit à fon côté occidental un temple fort élevé, entouré d'une forte muraille, d'un jardin orné de riches parterres, & d'un verger plein de toutes fortes d'arbres & de fruits. C'est un cloître de dames, qu'on dit être des plus illuftres de la nation chinoife. Aucun homme n'en approche fous quelque prétexte que ce foit, parce, dit-on, que ces dames n'ont choifi cette retraite que pour le garantir des traits de l'amour. *Amb. des Hell. p. 193.

A l'autre côté de la ville on voit encore un très-beau temple, proche duquel il y avoit trois pyramides, érigées à l'honneur d'un de fes gouverneurs, fort confidéré pendant fa vie pour fes glorieufes actions.

SINGO, ville de la Turquie en Europe, dans la Macédoine, fur la côte du golfe de Monte Santo, à la gauche en entrant, au midi oriental de Doori Elle conferve le nom de l'ancienne Singus qui avoit donné le fien au golfe appellé anciennement Singiticus-Sinus. * De l'ifle, Atlas.

SINGOCK ou SINGOCKO, c'eft-à-dire, l'enfer. On donne ce nom à une étendue d'eau bouillante, qui eft au Ja pon, dans la province de Nanguefacque : elle tombe, avec un grand bruit, d'une montagne escarpée, & qui devint fameule dans la persécution qu'on fit aux chrétiens du Japon, dars le tiécle pallé. Voyez ÛNGEN : c'est le nom de la mon

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SINGRIUM ou SIGRIUM. Voyez ARGENNUM. SINGUI, province de la grande Tartarie, au pays de Tangut, avec une ville de même nom. Ananie dit qu'on appelloit anciennement Iffedon Scythica. On la trouve en partant de la ville d'Ergimul, en úrant au Catay par le fud-eft. *Davity, Etats du grand Can.

SINGUIMALU, grande ville d'Afie, au Catay, à fept journées de Tundifu. Quelques-uns la nomment Sunzumalu Elle eft traverfée du côté du fud par une riviere que les habitans ont divifée en deux branches, dont l'une court vers l'orient, & arrofe le Catay, & l'autre du côté de l'occident, & va vers le Mangi, ou pays de la Chine.

SINGULIS. Voyez SINGYLIA.

SINGUS ou SINGOs, ville de la Macédoine, dans la Chalcidie: Prolomée, l. 3, c. 13, la marque fur le golfe Singitique, aujourd'hui le golfe d'Athos, & non le golfe de Conteffa, comme le dit le P. Hardouin, fur l'endroit où Pline, 4,c. 10, parle de cette ville, qu'il place aux environs du mont Athos. Les habitans de cette ville font appellés zaio, par Thucydide, l. 5, p. 356.

SINGYA, ville de l'Afie mineure, dans la Pamphylie felon Etienne le géographe.

SINGYLIA. Ortelius, qui cite Clufius, dit que d'anciennes inscriptions donnent ce nom à la ville appellée aujour. d'hui Antequera, quieft la ville Singili de Pline, & l'Antiquaria de l'itinéraire d'Antonin. Mais une autre inscription ancienne, trouvée dans cette même ville, & rapportée par Gruter, fuit l'ortographe de Pline, p. 437, n° 4. Voici cette inscription:

GALLO MAXUMIANO.

PROC. AUG.

ORDO SINGILIENSIUM OB. MUNICIPIUM DIUTINA BARBARORUM OBSIDIONE

LIBERATUM.

On trouve encore dans Gruter une autre inscription où il eft parlé de cette même ville:

ORDO M. LIB. SING.

Elle tiroit apparemment fon nom du fleuve SINGULIS, &

y mouilloit la colonie Aftigitana, furnommée Augusta Firma. C'eft de cet endroit que ce fleuve commençoit à être navigable. Le Singulis eft aujourd'hui le Xenil fuivant l'opi

nion commune.

SINHAR. Voyez SENNAR.

SINHIANG, ville de la Chine, dans la province de Honan, au département de Gueihoei, quatrième métropole de la province. Elle eft de 3d 39' plus occidentale que Pekin, fous les 364 26' de latitude feptentrionale. * Atlas Sinenfis.

1.SINHING, ville de la Chine, dans la province d'Iunnan, au département de Chingkiang, cinquième métropole de la province. Elle eft de 14 17' plus occidentale que Pekin, fous les 24° 34' de latitude feptentrionale. Cette ville eft défendue par une fortereffe.

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2. SINHING, ville de la Chine, dans la province de Quantung, au département de Chaoking, fixième métropole de la province. Elle eft de 44 55 plus occiden tale que Pekin, fous les 264 6′ de latitude feptentrionale.

1. SINHO, fortereffe de la Chine, dans la province de Chekiang, au département de Chinxan, premiere fortereffe de la province. Elle eft de d 29 plus orientale que Pekin, fous les 284 30' de latitude feptentrionale.

2. SINHO, ville de la Chine, dans la province de Pekin, au département de Chinting, quatrième métropole de la province. Elle eft 1 6 plus occidentale que Pekin, fous les 38 6′ de latitude feptentrionale.

1. SINHOA, cité militaire de la Chine, dans la province d'lunnan. Elle eft fituée au midi de la province, & n'eft dans la dépendance d'aucune ville. Les foldats & les bourgeois y vivent enfemble avec beaucoup de tranquillité. Allez près de cette ville, on voit le mont Cheçung. Il eft fameux par la fontaine d'eaux chaudes.* Amb. des Holl. à la Chine,

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SINHOEI, ville de la Chine, dans la province de Quantung, au département de Quangcheu, premiere métropole de la province. Elle eft de 4d 18′ plus occidentale que Pekin, fous les 22d 30' de latitude feptentrionale.

SINHORIUM, lieu fortifié, dans la Colchide, felon Ammien Marcellin, l. 16, c. 7. De Valois remarque que le manuscrit de la bibliotheque royale lit Synorium, & que cette ortographe eft préférable, parce que Strabon, l. 12, a écrit que Mithridate bâtit foixante & quinze châteaux, pour y ferrer les tréfors, & que le plus confidérable de ces châteaux s'appelloit Synoria. Il étoit aux confins de la grande & de la petite Arménie. Ce même lieu paroît appellé Evopnya puro par Appien, in Mithrid. qui dit qu'oa y gardoit le tréfor royal. Le nom de Europa eft eft corrompu dans Plutarque, in Pompeio, en celui de pa.

SINIANDI, fiége épiscopal de la Pifidie, felon des notices grecques. Cyrus fon évêque, fouscrivit au concile de Chalcédoine, tenu l'an 451.* Hardouin, Collect. conc. t. 2, p. 369.

SINIBRA. Voyez SINERA.
SINICA. Voyez SYNICENSIS.

1. SINING, cité de la Chine, dans la province de Quantung, au département de Loting, grande cité de ia province. Elle eft de d 29' plus occidentale que Pekin, fous les 23d 23' de latitude feptentrionale. * Atlas Sinenfis.

2. SINING, fortereffe de la Chine, dans la province de Xenfi, au département d'lungchang, premiere fortereffe de la province. Elle est de 14d 6 plus occidentale que Pekin, fous les 37 20' de latitude feptentrionale.

3. SINING, ville de la Chine, dans la province de

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