* ܐ ܘ ܗ ܝܘ ܚ Yung 2 25 10 p. 25 25 p. 29 27 P. 25 is P. 26 p. 25 45 P. 24 54 P. 25 2 P: 25 40 p. 24 p 24 25 25 S P ܚ ܐܐ 2 8 42 8 32 26 16 21 9 45 9 25 3. Métropole. 9 46 9 41 10 21 10 38 9 54 IO 47 10 25 10 58 14 4 Métropole. IO 24 2. QUANG-PING, autre ville de la Chine, dans le Pe- Noms: keli, & dans le ressort de la ville de Quangping. Elle est de 2° 30' plus occidentale que Pekin, & par les 37d. La 2d différence des deux villes de ce nom est que la métropole Lieucheu, eft de 4 plus à l'Occident, & 25 plus au nord que la ville Coyung, ' ' qui lui elt subordonnée , & dont il est ici question. * Atlas Loching; Sinensis. Lieuching, 1. QUANGSI. Quelques-uns écrivent Quamfi & Quansi, Hoaiyuen, province de la Chine, dans la partie méridionale, aux confins du Tonquin, qui en occupe une partie. Elle est la trei- Laipin, ; ziéme dans l'ordre des provinces de l'empire. Elle n'est ni si Siang , o grande, ni si peuplée, que les provinces voisines, & ne peut Vuçiuen , leur être comparée , ni pour la beauté, ni pour la vivacité Pin , o de son commerce ; elle ne laifle pas de fournir abondam- Cienkiang, ment à tous les besoins de la vie. Elle a onze métropoles, Xanglin , sans y comprendre une ville militaire , ce qui, avec les villes qui en dépendent , fait quatre-vingt-dix-neuf cités; mais leurs territoires sont moins étendus & moins peuplés Kingyuen, que ceux des autres provinces. Celle-ci est remplie de Tienho, montagnes, à la réserve de la partie méridionale, où tout Sugen, est fore cultivé, tant à cause que ce sont des plaines , que Hochi, o parce que la terre y est dans une plus favorable exposition, Hinching, mais, comme on l'a déja dit, une lifiere de cette pro- Nanchuen, vince fait partie du Tonquin , qui l'a conquise sur la Chine. Lypo, Toute la province est arrosée de plusieurs grandes Tunglan , e rivieres : les unes lui viennent des contrées voisines, les Pangri , o sources des autres sont dans les montagnes. Toutes ces rivieres se rassemblent pour couler ensemble vers l'orient, & se réunissent pour grossir le Ta, qui va former le port Pinglo, de Quangcheu ou Canton. Le Quangsi est borné au nord Cungching, par la province de Queicheu & par celle d'Huquiang, dont une partie l'enferme aufli à l'orient. Celle de Can- Ho, con la termine à l'orient , & partie au midi jusqu'au Liepu , Tonquin , qui, comme on l'a dit, en poflede une par- Sieugin, tie, que l’lunnan termine a couchant. Dans la table Jungan, o géographique de cette province, je marquerai les mé- Chaoping, tropoles qui dépendent du Tonquin , & qui , avec les villes de leur dépendance, ne sont plus censées de l'empire de la Chine , que comme parties d'un état dont Gucheu, le roi est vassal de l'empereur. La partie orientale est plus cultivée que l'occidentale, Yung, où sont des montagnes rudes & escarpées, & de vastes Cengki, forêts. L'orientale a des rivieres nawigables, quoique Hoaicie très-rapides. Le peuple y est plus police & plus soumis Yolin, aux ordres des empereurs; mais celui de l'autre partie Pope , eft sauvage. Ce sont des montagnards qui n'obéilient Pelicu, à aucuns ordres. Dans les registres publics où l'on tient un Lochuen, état de tout l'empire, on trouve que cette province a eu Hingye, cent quatre-vingt-six mille sept cents dix-neuf familles ; un million cinquante - quatre mille sept cents soixante hommes , & qu'elle a fourni pour sa part quatre cents Cincheu; trente-un mille trois cents cinquante-neuf lacs de ris. Pingnan, Avant la conquête de l'empire de la Chine par les. Quci , Tartares, les missionnaires d’avoient pû avoir d'accès Vucing, dans cette province; mais un Tartare étant devenu empereur de la Chine , & quelques uns de ses principaux officiers étant devenus chrétiens , les peres jéluites sous Nanning, leur protection pénétrerent dans le Quangli, y prêche. Lunggan, rent l'évangile , & y gagnerent des ames à Jesus-CHRIST. Heng, o Voici la table géographique de cette province dressée Yunghiang; par le P. Martini. L'O veut dire à l'orient; P à l'oc Xangsu, cident, par rapport à Pekin. L'alterique marque les Sining, Taiping, Ganping, Yangli, o Latitudes, Vanching, © Ço, o Ciuenming, Queilin, 7 32 25 54 p. Suching, Hinggan, 7 p. Chinyuen, o Linchuen, so 7 p. p. Sutung, Yangso 7 25 33 p. Kielung, o Jungning , 39 25 36 p. Mingyng , o Jungfo, 25 43 P. Xanghia , o Yning, 8 p. Kiegan, Ciuen, o 6 SI 26 8 p. Lungyng, o Quonyang, 6 36 o 33 6 SI 7 33 7 0 6 14 7 40 24 24 23 23 24 23 22 23 22 23 2 p. 7 p. 25 p. 34 p. 16 p Sp. 53 P. 35 P: 54 p. 19 p. 56 40 38 I 16 р. Lung, 23 23 I 2 26. Lope, Joxan , 23 8 p. 12 I 2 12 12 I2 II o 22 22 22 23 23 23 22 22 II 48 I 2 I 2 Noms. Longitudes. Latitudes. montagnes, & s'y cachent aisément. Il est pourtant bien Cungxen, 12 36 23 36 p. aisé de s'y défendre, parce que les défilés sont étroits ; & Jungkang, 12 s 23 42 p. l'enspereur de la Chine y a eu des gardes en certains teins. Loyang, II. 35 23 On y fabrique beaucoup de papier. On ne fait nulle parc у Toling, II 30 25 ailleurs de meilleures chandelles de luif de bæuf. Il y a lept P. villes dans ce territoire , savoir ; 12 Kiang, @ 12 23 13 P. 23 Queiki, Jonxan, 9 Métropole. Jeyang, Jungfung, Hinggan. Suming, 7 Suming, o 14 57 P: Ce canton appartenoit anciennement partie aux rois Xangxe, IS 40P d'U, partie au rois de Çu: & du tems de la famille de Hiaxe, 58 P. Cin, il étoit du pays d'Hoeiki. La famille de Han le Pingciang , 17 6 p. nomma Juhan; celles de Tang & de. Sung l'appellerent Sucheu , $ 3 8 p. Sincheu , & celle de Taiminga Quangsin. Chung, e p. QUANGTE, grande cité de la Chine , dans la province Siping, 48 p. de Kiangnan, ou Nanking. Elle est de 1d go' plus orientale Sulin, S 30 P: Pekin, à 310 32' de latitude. Elle a dans son territoire une autre ville nommée Kienping. C'est une de ces villes * 10 Métropole. que les Chinois délignent par le mot Cheu. Elle est consi dérable, & riche en soye. Elle confine à des montagnes Chingan, SS fort hautes, mais très agréables : les plus remarquables Fulao, 24 font Heng & Ling. Celle de Heng , au couchant de la ville, Tucang, 24 p. s'éleve au-dessus des nues. Il ne laisse pas d'y avoir à son Fungy, 56 24 sommet une source d'eau qui coule continuellement. Celle Queixun , 14 moins haute, & a une côte très difficile à Hiangun .45 monter , & dont la pente est de quinze lis. Sur cette mon- tagne est une caverne, à l'entrée de laquelle on voit une que c'est le bonze lui-même qui fut ainsi métamorphosé. Tjencheu, 30 P. QUANGTUNG , ville de la Chine , dans la province Xanglin, 23 43 p Lung, o d’lunnan, au département de Cuhiung, quatrième mé. 24 P: Queite , 23 so p. tropole de la province. Elle est plus occidentale que Pekin Cohoa, de isd 19', par les 24' 43' de latitude. * Atlas Sinensis. QUANGXAN , ville de la Chine , dans la province de Honan , au département de Juning , huitiéme métropole de la province. Elle eft plus occidentale que Pekin de 2d 2', Sungen, 25 24 S sp. par les 3 34 13' de latitude. * Atlas Sinensis. Vuyven , 30 52 p. QUANGYVEN, ville de la Chine, dans la province de Funghoa, 9 SS S P de la province. Elle est plus occidentale que Pekin de 100 53', par les 32° 34' de latitude. * Atlas Sinensis. QUANTIA, nom d'une riviere de la Gaule belgique : 25 il en est parlé dans la vie de sainte Austreberthe. C'eit la Ly , 17 p. même que la GANCHE. Voyez ce mot. Ching, so QUANTO, grande contrée du Japon, dans l'ille Ni phon. Elle contient cinq provinces ou royaumes , dont les * Forterelles. plus considérables sont celles de Surunga & de Musasi. Jedo , aujourd'hui ville impériale & séjour de l'empereur, Xauglin, 47 23 57 p. est la capitale du Musasi. * Le P. Charlevoix , hist, du JaGanlung, S7 Caï, Nivata , 2. QUANGSI, ville de la Chine, dans la Province Conzuque, Sangami, • d'lunnan, dont elle est la neuviéme métropole. Elle est de Idzu, Surunga, 13435' plus occidentale que Pekin, sous les 24' 14'. Quoi Mikawa , Tatomi, qu'elle soir originairement de la province d'lunnan, qui est Xinano. de la Chine, elle est néanmoins censée partie du Tonquin, auffi-bien que les trois autres villes de son territoire. Elle avec des villes de memes noms. étoit anciennement du royaume de Tien. Sous la famille de QUANTON. Le P. Martini écrit Qtlangtung. Les FrarHana, elle fut du pays de Yecheu , & le canton où elle est çois modernes, dans leurs relations, écrivent plus souvent s'appelloit Ciangho. Sous la famille de Tanga , elle s'ap- Canton. Ils donnent même ce nom à la capitale , & prepelloit Kimi. Le nom qu'elle a aujourd'hui lui a été donné miere métropole de la province, dont le vrai nom est par par la famille d'Iuen. Il y a auprès de la ville, vers le nord, Quang.cheu. Voyez ce mot. Cette province a le douziéme le mont Faco , & dans la ville même il y a le mont Chun- rang. "C'est d'ailleurs une des principales & des plus riches у fien , sur lequel étoit le college de la ville. * Atlas Sinensis. de tout l'Empire : elle est bornée au nord-ouest par le 3. QUANGSI, ville du Tonquin. C'est la même que Quangli, au vrai nord par le Huquang , au nord-est par le celle de l'article précédent. Kiangs & le Fokien, au midi par l'Océan , & au couQUANG-SIN, ville de la Chine, dans la province du chant par le Tonquin. Son nom qui se doit prononcer Kiangli, dont elle est la troisiéme métropole. Elle est de Couanton, signifie large à l'orient. Elle a dix villes inétropo21' plus orientale que Pekin , par les 28° 36' de latitude. les, qui en ont sous elles soixante-treize. On y compte trois Elle est située entre des montagnes fort épaisses & fort hau- cents quatre-vingt-trois mille trois cent soixante familles, & qui ne laissent pas d'être cultivées, car elles sont cou- un million neuf cents septante-huit mille vingt-deux homvertes de villages & de maisons de campagne. C'est dans nies. Elle paye pour tribut au souverain un million dix-sept ces montagnes, à l'orient de la ville , que la riviere de mille sept cents septante-deux sacs de ris , & trente-lepo Xangiao a la source, d'où elle coule au nord de la ville. mille trois cents quatre-vingts poids de fel, sans parler des Cette ville est aux confins de trois provinces , savoir droits qui se levent sur les vailleaux & sur les barques. Elle Kiangsi , Fokien & Chekiang; de-là vient qu'elle a été a en abondance tout ce qui est nécessaire à la vie. Les densouvent inquiétée par les voleurs qui se jettent dans les rées de son propre cru, ses fabriques , & fon commerce tes , > > leur falive en rouge. 2 4 16 ܐܐ 22 22 22 4 18 4 8 22 ر 3 56 4 48 qui est très-grand, y attirent aisément d'ailleurs tout le fel; alors le sel pénétre la coyue , & l'æuf ainsi préparé est une nourriture qui n'est ni désagréable, ni mal-laine. l'on y feme deux fois l'an, & que les de couleur deux fois par jour ; elle est rouge le marin & moillons y font toujours très-abondantes. Les riguears de blanche le soir ; elle vient sur un arbre. l'hyver ne s'y font jamais sentir : cela a donné lieu au proverbe chinois, que dans cette province il y a trois choses TABLE GEOGRAPHIQUE extraordinaires; un ciel fans neige, des arbres toujours DU QUANTON, verds , & des hommes qui crachent le sang. En effet, il Proyince de la Chine, n'y neige jamais , les arbres n'y perdent jamais leurs feuilles , & les hommes mâchent l'areque & le bechiel, qui teint Noms. Longitudes. Latitudes. Il s'y fait un négoce perpétuel de toutes sortes de mar 1. Métropole: chandíles les plus précieuses. On y trafique une quantité Quangchęü 4 23 IS P. incroyable d'or, de diamans, & autres pierres de prix; Xunte, 23. 12 p. de perles, de foyeries ; d'étain, de vif-argent , de fu- T’ungùon, 3 so pi cre, de cuivre, de fer , d'acier , de nitre , de bois d'aigle, Cingching, 3 'IS 23 I3 P. & autre bois de senteur. Les canons de fusil que l'on forge Hiangxan, 3 39 36 р. avec ce fer, ne crevent jamais, quelque forte charge Sinhoei , 30 p. qu'on leur donne ; tout au plus ils se crevalfent , & fe fen-Cingyùen, , ; fe 23 .45 P: dent sans blefler personne. On attribire cette bonté au Sinning, 4 39 charbon de bois, dont on se sert pour les forger , & Çunghoa , 3. 29 23 30 p. qui adoucit le fer, au lieu que le charbon de terre lui Lungmuen, 3 23 35 p: communique des sels , & autres qualités qui le rendent Sanxui , 23 33 p. encore plus aigre qu'il n'est naturellement. Lien, o 24 SS p. On a dans cette province des grenades , des raisins, des Jangxan, 4 25 25 poires, des noix, des chataignes, &c. On y a aussi quan- Lienxan 4 58 34 38 p: tité d'autres fruits qui sont particuliers au pays. Entr’autres Singan, 3 49 40 p. celui que les Chinois appellent yeuçu, les Portugais jamboa , Macao, 19 p. & les Hollandois pompelmoes : (prononcez pomplemouz.) Il vient , comme les liinons, sur des arbres épineux, mais 2. Métropole. plus grands. Les Acurs en sont entiérement semblables & Xaocheu, blanches, d'une odeur très-agréable ; & on en tire par Lochang, 3 42 14 42 p. . 4 7 25 7 p. la distillation une eau de senteur délicieuse. Ce fruit est Ginhoa, 3 49 35 7 p. plus gros qu'une tête d'homme ; l'écorce est de la couleur Juyven, 24 41 Le p de celle des citrons, mais la chair tire sur le rouge. 3 IS goût tient de l'aigre & du doux, & ressemble à celui d'un 3 46 24 1 P. pi raisin qui n'est pas encore bien mûr. On en tire une liqueur qui est une espece de limonade. Ce fruit , suspendu Métropole. dans une chambre, 'fe conserve toute une année. Les habitans de Quanton sont fort induftrieux. Ce Nanhiung; 3 10 is 32 32 p. n'est pas qu'ils ayent le génie propre à inventer ; mais Xihing, 23 28 ils imitent, avec une merveilleuse facilité, ce qui leur vient de l'Europe par les Portugais de Macao ; foit or 4. Métropole. fevrerie, broderie, enfin tout ce qu'on veut : ils font des Hoeicheu, 23 9 p. figures & des Acurs. Avec leue verre qu'ils font avec du Polo 23 29 p. ris, pour la plus grande partie, ils font des verres con- Haifung, 6 pi vexes ou concaves, sans avoir besoin de les polir avec Hoyuen, 25 p. des ballins. Ils font même des prismes, qui à la vérité Lungchuen, 23 45 p n'ont pas la perfection des nôtres, mais qui en approchent. Changlo 25 33 p Cependant ils ne connoisloient point le verre, avant que Hiugning, 6 23 45 p. les P. P. Jésuites leur eussent appris à le faire. Ils font Hoping, so 23 59 p. des machines à roues & à ressort ; mais ils n'ont pu en- Changning, 29 P. core parvenir à faire des montres. Ils travaillent des Junggan. 23 4. Po ouvrages de filaigramme, en font des chaînes , des boëtes & autres bagatelles fort jolies : & cela est à très. $: Métropole. bon marché ; parce que les ouvriers dépensent peu pout Chaocheu , leur nourriture , & se contentent d'un gain très-léger. 23 30 p. Le vice-roi de Quanton tient le premier lieu entre les Chaoyang, 1 33 23 20 p. 23 vice rois : il ne demeure pas dans la province , mais à Kieyang, 54 po Chinghiang; 56 24 IS P. Caoching, dans celle de Quangsi qui est encore de son département, quoiqu'elle ait aussi lon vice-roi particu Jaoping, 24 P. lier. Comme les voleurs courent souvent les grands che Тари, 44 P: mins de Quanton, on a soumis à ce vice-toi la Hoeilai, 40 23 4 p. province voisine, afin que son autorité étant plus étendue, Chinghai, 24 P. ils puissent moins échapper aux mesures qu'il prend pour Puning, 30 23 40 P. les réprimer. Le grand amiral ( Haitao ) réside à Quang Pingyuen. 30 24 cheu. Une des fonctions de la charge, c'est de donner 6. Métropole. la chasle aux pirates. Cette province ne fut jointe à l'empire chinois, que Chaoking ; 4 45 23 30 po sur la fin de la famille de Cheu , & on la nommoit aupa- Suhoei, 4 40 23 45 P. ravant le royaume de Nanive. Elle ne fut pas long-tems Sinhing, 4 SS 26 soumise aux Chinois , & ne voulut reconnoître pour ses Yangchun , S 3 so P. maîtres que les rois de Nanive. Mais Hiaqu , de la famille Yangkiang, p• de Han, la soumit ; & depuis ce tems , elle a été attachée Caoming, 23 8 p. à l'empire chinois. On y abonde en canards, qu'on fait Genping, 40 P. éclore par la chaleur des fours ou du fumier. Ils talent les Teking, o s po cufs pour les garder ; non pas en les mettant dans le sel Quangning , 23, SS P. ou dans la saumure, ce qui ne seroit d'aucun effet ; mais Fungchuen, S 30 37 P. en les empârant avec de la craye ou de l'argile mêlée de Çaikien. S 36 24 1 22 A 23 21 58 I 2 o ܐܐ 7 6 22 20 20 22 20 Nomb, avec de l'eau pour en modérer la force. Leur princi- pal commerce consiste en ces piéces de coton qu'on appelle ordinairement robes de Quaqua. Elles sont comCaocheu; § 40 polées, comme on a dir, de cinq ou fix bandes coulues Tienpe 25 30 p. ensemble. Les habitans du cap de Lehou font grand Siny, 5 41 R3 13 p. trafic de celles de lix bandes. ils les vont querir chez Hòa , 10 P des peuples plus enfoncés dans les terres, & à qui ils Vuchuen; 5 45 37 p. donnent du sel en échange. Ceux-ci assurent que les Xeching. S 28 peuples ; à qui ils portent ce sel, remontent pour le vendre si ayant dans le pays, qu'enfin ils rencontrent des peuples blancs , montés sur des ânes ou sur des Liencheu, 7. 2 2 po mulets, & qui ont des lances pour armes ; mais qui King, 7 S S 18 p. ne sont pas Ĝi blancs que les Hollandois. Cela reflemLingxang IS 23 p. ble aux Maures de Barbarie. Les Négres changent voXilien. 50 20 p. lontiers ces robes pour de l'acori , ou des brasselers d'ambre jaune. Ils estiment fort peu le corail : outre 9. Métropole. ces robes ou pagnes, on tire de ce pays quantité d'yLuicheu; 6 28 voire. Les Négres allurent que le pays est tellement Suiki, 6 18 p. rempli d'élephans, , que les habitans du haut-pays sont Siùuen, obligés de creuser leurs maisons dans les revers des mon7 3 40 P. tagnes, & de faire les portes & les fenêtres extrêmeto. Métropole. ment étroites & balles. Ils employent toutes sortes d'ar tifices pour éloigner ces animaux de leurs champs , & Kiungcheu, 6 36 19 40 p. les faire tomber dans les piéges qu'ils leur tendent , où Chingyu, 3 19 44 p. ils les tuent. Ils ajoutent que la raison pour laquelle ils Lincão , 19 48 P. ont tant de dents, est que les élephans quittent leurs Tinggan, 6 58 19 26 p. dents tous les trois ans, & qu'ils en trouvent beaucoup Yenchang, 19 p. plus dans les forêts qu'ils n'en arrachent eux-mêmes de Hoeitung Lohoei , ceux qu'ils tuent. Le coton & l'indigo viennent naturel23 19 plement & sans culture dans tout ce pays. Il est rare d'y Cheu, o 8 19 37 P. voir une femme dont les cheveux ne soient ornés de Changhoa , 8 16 p. petits ouvrages d'or fondus & battus au marteau ; on Van, 52 p. . les appelle manilles , nom qui répond au mot bijou. Lingxui, 6 52 24 p. On en voit de plusieurs sortes. Elles sont pour l'ordi. P. Yay, 18 13 p. naire assez minces & assez légeres : mais la quantité Cangen. 39 P. que les femmes en mettent sur la tête en fait un objet Grandes Cités. considérable. L'or des Manilles est toujours très pur, & n'oblige point à la preuve ordinaire que l'on fait de la Loting, Ś 9 23 25 p. poudre d'or par l'eau regale. Chacun est obligé par une 4 SG des loix fondamentales de l'état de demeurer dans la Sining. S 29 23 23 P. condition où il est né. Ceux qui sont de race de pê- i ne peut vendre de l'acori , ou des robes , que les marTaching, chands de profession. La religion de ce peuple est 24 p. Tung, o pleine de superstitions absurdes qui le portent quelque24. 17 p. fois à sacrifier des hommes. * Des Marchais, voyage 42 p. de Guinée. Cinghai, 14 25 p Kiaçu, QUAQUE, montagne de l'Amérique méridionale , 29 23 p. Kjexe, au Perou , dans l'audience de Quito, vers le Popayan. 49 so po Hiung, La partie occidentale de cette montagne est sous l'équa- au bord de la Mer Pacifique, mais la partie orienJunching S 49 23 45 p. Ciunling. tale s'éloigne de l'équateur d'environ 15'. Au couchant de 19 30 p. cette montagne est une anse qu'on appelle l'Acul de QUAQUAS: (les) ce nom a été donné par les Hollan- QUA QUE. * De l'Ille, Atlas. Nos cartes modernes , dois à quelques peuples d'Afrique , en Guinée. Ils habitent ne font aucune mention ni de la montagne, ni de le pays d'Adow, & sont soumis au roi de Saka. Ils l'anse. s'étendent depuis le cap Lahou , jusqu'à celui de Sre. Apol- QUAQUI, bourgade de l'Amérique méridionale, au line , en tirant vers le cap des trois pointes. Le nom de Pérou , dans la province de Collao; elle est proche de CeQuaquas leur est venu de ce qu'en abordant ceux qui pita. Les rois du Pérou y avoient anciennement un palais, arrivent chez eux, ils ont toujours à la bouche ce mot & les Espagnols y ont aujourd'hui un temple, & une école qui veut dire bien venu , ou quelque chose d'équivalent. où l'on instruit la jeunesse indienne des vertus du christiaLes Hollandois les distinguent en Quaquas defix bane nisme. * Corn. Dict. des , & en Quaquas de cing. Ce sur - nom est pris des Cet article est de Corneille qui cite de Laet , Indes piéces de coton dont ils s'habillent , & qu'ils trafiquent . occidentales, l. 11, 6. s. Les lieux de Quaqui & de Les unes sont rayées de cinq bandes, les autres de fix. Cepita sont en effet écrits de la forte dans cet auteur. Ces bandes ont six pouces de largeur plus ou moins de largeur plus ou moins, mais dans la carte du Pérou, qui est dans le même & les piéces ont environ de longueur trois aunes de livre, on lit Guaqui & Zepita. De l'Ile écrit Cepira; ce France. Ces pagnes sont d'une très bonne teinture , & qui est apparemment une faute du graveur. Cette province se vendent bien par toute la côte d'or. Les Quaquas de Collao eft autour du lac de Titicaca , dans l'audience ont l'extérieur fort grollier ; ce sont néanmoins les peu- de los Charcas. * Corn. Dict. ples les plus raisonnables & les plus polis de la côte. QUARANTE, bourg & abbaye de France, au bas Lorsqu'ils viennent trafiquer dans les vaisseaux étrangers Languedoc, au diocèse de Narbonne , sur une montagne, qui sont à l'ancre, ils mettent leurs mains dans l'eau, à trois petites lieues de la ville de Narbonne , du côté de & en laissent tomber quelques goures dans leurs yeux ; Beziers. L'abbaye est de l'ordre de S. Auguftin. Berenger cspece de serment par lequel ils jurent, qu'ils aime- qui vivoit en 1027, en fut le premier abbé. Du haut de roient mieux devenir aveugles, que de tromper ceux . cette montagne on voit deux villes , Narbonne & Beziers , avec qui ils viennent négocier. Ils haissent l'yvrognerie, & l'abbaye de Quarante ; ce qui a donné lieu à ce dicton du & ne boivent point de vin de Palmier , quoiqu'il y en ait pays , que de cette montagne on voit Quarante , & deux beaucoup chez eux. Leur boisson est une liqueur appel- villes. QUARI, : vence. > & QUARI, ou CUARI; Koivepor. Voyez Cavari. QUÉAQUILLE. Corneille écrit ainsi le nom d'une QUARIATES, ancien peuple de la Gaule Narbonnoise, ville ; il dit qu'elle est de la nouvelle Espagne : mais il se Plon Pline , l. 3, c. 4. Le R. P. Hardouin conjecture qu'ils trompe, elle est du Pérou. Il cite Raveneau de Lussan. C. occupoient les diocèles de Senez & de Digne , en Pro- Vojage de la mer du sud en 1688. Cet auteur cité , a défi guré le nom de Guayaquil, c'est cependant la même chose. QUARIS ou CUARIS , Kovčepis , ville d'Asie, dans la Voyez GUAYAQUIL. Bactriane, selon Ptolomée, l. 6,6,11. Quelques exemplai- QUEATUMO , cap & bourgade de la Gréce, sur la res portent Cavaris , & semblent infinuer que c'est le bras côte de l'Archipel, à l'extrémité méridionale de la côte oriental du Zariaspe; en ce cas ce ne seroit pas une ville, orientale de la Presqu'ille , qui forme le golfe de Volo. Le mais une riviere. Peut-être aussi que Ptolomée a simplement cap est le même que le Sépias des anciens. On le double, voulu dire que Quaris étoit à l'orient du Zariaspe , ou tout lorsqu'en sortant du golfe de Volo, on veut gagner le déau contraire que le Żariaspe palle à l'orient de cette ville : troit qui est entre l'ille de Sciato & la Presqu'ille du contitant il est vrai que ce passage a été mal traité par les copis- nent, pour passer dans le golfe de Thellalonique. Cortes qui l'ont obscurci. neille , guidé par Mary , dit que ce cap est à l'orient de Dé. QUARNER. Voyez GARNERET & CARNERO. 1. métriade ; il devoit dire presque au midi. Il doute si ce ne QUARQUENI, ancien peuple de la Gaule Transpa- feroit pas £antium. Ces deux villes, dit-il, étoient peu dane, selon Pline, 1. 3, c. 19. Il étoit dans la Marche Tre- éloignées l'une de l'autre. Il n'auroit pas fait ce doute , s'il visane , & occupoit le lieu où est aujourd'hui Quero , vil- avoit pris garde qu'Æantium étoit assez avant dans le golfe lage au midi de Fettri. de Volo , & que Sepias éroit hors le golfe , & près du cap. QUARQUERNI, le même que QUACERNI. Cela leve le doute. QUARTAPIERY, forterelle avec garnison, quelque QUEBEC, ville de l'Amérique septentrionale, & capipart vers la Mésopotamie , selon Guillaume de Tyr , cité tale de la nouvelle France, avec un évêché, dépendant impar Ortelius , Thesaur. médiatement du saint siége, érigé en 1674. Elle est située QUARTENSIS, On lit dans la Notice de l'empire , au sur la rive septentrionale du fleuve Saint-Laurent, à cent département du commandant de la seconde belgique ; vingt lieues de la mer , par les 46+ 40' de latitude nord. On sect. 62. Prefectus classis Sambricæ in loco Quartensi sive Hor- a cru long-tems que les premiers qui découvrirent cet ennensi . Cette flotte étoit sur une riviere , & il y a beaucoup droit , ayant apperçu le cap aux Diamans , qui borne cette d'exemples de pareilles Portes des Romains. Pancirole ville au fudoueft, & qui est fort haut , s'écrierent Que-bec, explique ce mot de Sambrice par le Samarobriga de Prolo- que c'est de-là qu'eit venu le nom de Quebec. Mais il est mée, comme li c'étoit Amiens. Mais cette ville étoit-elle certain que dans la langue algonquine, on appelle Quebeio de la seconde belgique:S'il étoit question d'un ouvrage écrit l'endroit du fleuve où est bâti cette ville. Ce mot veut dire dans la bonne latinité, la difficulté leroit plus grande; mais retrécislement, & vient de ce que le fleuve se retrécit beaula notice a été composée dans la décadence de cette lan- coup depuis l'embouchure de la riviere de Saint-Charles, gue, & dans un tems où beaucoup de mots étoient changés. qui termine la ville au nord-est. Les Abenaquis le nomment je suis persuadé qu'il s'agit de la Sambre, rivière nommée Quebbec , qui dans leur langue signifie ce qui est fermé Sabis en bon latin , & Sambra en latin du moyen âge. Le parce que du saut de la chaudiere par où ils viennent moine Aigrad, dans la vie de S. Ansbert , évêque de Quebec, le cap aux Diamans & la pointe de Levi paroisRouen , appelle cette riviere Sambra : il dit Altum montem sent toucher à l'isle d'Orleans, & former une baye fermée; (Hautmont) Monasterium fitum in territorio Hainoensi su- & il y a bien de l'apparence que le nom de Quebec vient per Sambre fluvio. Fulcuin, in gestis abbotum Laubiens , ap- de ces deux mots sauvages. pelle Sambrinus Pagus le canton qu'arrose la Sambre. Ces Pour se former une juste idée de cette ville, il faut se auteurs n'ont pas inventé ce mot, ils l'ont trouvé déja en représenter un roc escarpé, entre l'embouchure de la usage, & peut-être y étoit-il depuis très longtems. Ainsi riviere Saint-Charles & le cap aux Diamans. C'elt là que Classis Sambrica peut avoir été une flotte sur la Sambre. Samuel de Champlain, le 3. Juillet de l'année 160$, bấtic Reite à chercher où étoient les lieux Quarienfis & Hornen. un fort qui est devenu une ville. Alors quand la marée étoit sis. Car Ortelius croit que five est là pour marquer que c'é. haute, le Aeuve baignoit le pied da roc, mais peu à peu il toient des lieux différens. Ce n'est pourtant pas l'usage or- s'est retiré, & a laillé à fec un espace allez considérable où dinaire de cette particule , qui quelquefois ne signifie que l'on a bâti la basse ville. Le mouillage est vis-à-vis, où il diversité de noms. Quoi qu'il en soit, voici sa conjecture. Il y a plus de trente pieds d'eau & un mille de large , & plus prend Hornenfis Locus pour Horn, capitale d'un comté de bas entre l'isle d'Orléans & la pointe de Levi, ce qui forme même nom , sur le bord occidental de la Meuse , vis-à-vis un port de près d'une lieue en tout sens, où les plus grands de Ruremonde; & Quartenfis pour Weert, petite ville vaisseaux peuvent mouiller. Pour y arriver ; il faut paller située au couchant de Horn. Il prétend que c'est l'usage des entre l'isle d'Orléans & la côte méridionale terminée la Flamands de changer le W en g latin, commie Wilhelm, pointe de Levi, le canal du nord n'a d'eau que pour les chaGuillelmus; d'où il insinue que Quartensis, ou, ce qui revient loupes. Le passage de la pointe de Levi est fort étroit, &, au même , Guartenfis, a été mis pour Wertensis. La conje- lorsqu'on double cette pointe , on se trouve vis-a vis une &ture est ingénieule ; mais ces lieux sont bien avant sur la belle nape d'eau d'environ quarante pieds de haut & presMeuse, & bien loin de la Sambre. que auslì large, qui combe dans le fleuve à l'entrée du petit QUARTUM, maison de campagne , appartenante à canal. Pollion. Martial dit dans une de ses épigrammes, l. 3, Le débarquement est vis-à-vis d'une place de médiocre ep. 20, V. 18. grandeur & de figure irréguliere , sur laquelle on voit à gau che une petite église. En face il y a une rangée d'assez belAn Pollionis dulce currit ad Quartum. les maisons adossées contre le roc. En la suivant à gauche on trouve une montée si roide , qu'il a fallu y faire des degrés, у C'est-à-dire , va-t-il à la belle maison de Pollion, nom- & qu'elle ne peut être que pour les gens de pied. De ce de mée Quartum ? Ce nom est en même tems la marque de gré, allant toujours à gauche, commence une autre forte de sa distance de Rome ; d'où elle étoit à quatre milles ro- maisons, qui est presqu'en ligne avec la premiere , mais les mains , c'est-à-dire , à trois mille deux cents pas italiques, maisons n'y sont pas fi belles. Elles sont bâties sur le bord qui font environ une lieue commune. du Heuve , qui, se rapprochant au détour du cap aux DiaQUATRE METIERS, ou forme une espece d'anse, qu'on appelle l'anse des QUATRE OFFICES. Voyez au mot. AMBACHT l'arti- meres; c'est là que l'on construit des navires & qu'on les cle IV, AMBACHTEN. lance à l'eau. QUATRE VILLES FORESTIERES. Voyez FORES- A la droite de la place,il y a deux rues paralleles qui sont formées par trois rangées de maisons : l'une est le long du QUATUOR SIGNANI, surnom que les Romains fleuve , l'autre au milieu, la troisiéme est la continuation de avoient donné aux Tarbelliens. Voyez TARBELLI, celles qui font face à la place & au débarquement. De l'extréQUE , ville de la Chine dans le Pekeli, au département mité de ces rues on tourne à gauche, & là on trouve une , de Pekin, premiere métropole de la province. Elle est plus rue montante assez longue , & dont la pente est peu roide. orientale que Pekin de is' par les 39d 40 de latitude. Elle est bordée de maisons, la plûpart petites & peu ap* Atlas Sinensis. parentes. Cette montée se termine vis-à-vis de la premiere; Tome V. par a TIERES. B |