de s'être fait roi. C'est une vanité dont ses descendants retirent des avantages assez solides, et le titre n'en est point du tout désagréable. Enfin je lui ai dit, C'est votre grand-père, ce n'est pas le mien, faites en tout ce que vous voudrez; et je me suis réduit à éplucher des phrases. Tout cela amuse et rend la journée pleine, mais ma chère enfant ces journées se passent loin de vous. Je ne vous écris jamais sans regrets, sans remords et sans amertume. MANUSCRIPTS 1. cc* (GpbVM, xiii.139). Que ne suis-je pas dans sa maigre peau?" EDITIONS 1. Kehl liv.272-4. COMMENTARY On 30 October Wilhelmina wrote to the king 'Le maréchal Keith, Voltaire et comtesse Camas sont venus passer hier le soir avec moi. Nous avons rabattu les anecdotes de France, d'Espagne et de Russie, le refrain était: l'Abbé de Potsdam. Voltaire retourne aujourd'hui dans cette heureuse abbaie, car il la nomme ainsi. (Droysen, p.111). 1 Matthew vi.24; Luke xvi.13. D4252. Voltaire to Charles Augustin Feriol, [October/November 1750] J'ajoute un petit mot à ma lettre. C'est àpropos de Rome sauvée. Les anges prétendent qu'ils n'ont point vu sur la copie ces vers au 4ème acte: Marchons, servons l'état contre eux et contre luy Je ne vous ferai point d'inutiles reproches On vient de faire un très bel opéra italien de ma Sémiramis. Pourquoy ne rejoue t'on pas cette pièce à Paris? Mais il faut tout attendre d'un siècle devenu barbare. Les Français n'ont conservé dans les belles lettres, que l'envie, et le mauvais goust. On rejouera Pirrus, Cenie. Vous souvient il de Cénie? Quels aplaudissements et quel pitoyable ouvrage! Je ne dis cela qu'à vous. Je n'écris à Paris à aucun hottentot. MANUSCRIPTS 1. h (Th.B.CD220). Lambert (Paris (October] 1957), Voltaire [catalogue], in no.4. TEXTUAL NOTES This may be the postscript of a lost letter. COMMENTARY 1 Rome sauvée Iv.vii, a good deal modified. • Crébillon's Pyrrhus (Brenner 5068) was last performed 25 September 1749 (Registres, p.756a) and was not revived again. see Best. D4165, note 4; Cénie was not revived until 1754 (Registres, p.7776). D4253. Voltaire to Charlotte Sophia of Aldenburg, [October/November 1750] Je n'ay madame dans la tête et dans le cœur d'autre affaire que la vôtre. Cependant je suis prest à lire le mémoire dont vous me faites l'honneur de me parler. Vous pouvez avoir la bonté de l'envoyer quand il vous plaira. Je ne promets que de le lire; car je ne parle guères au Roy que de belles lettres, de philosophie, et de vous. Mais si le projet me paroit bon, et utile asseza gloire, j'auray peutêtre la témérité de le présenter. Il pouroit pardonner à ma hardiesse en faveur du zèle que j'ay pour son service. Que ne pui-je madame passer tous mes moments entre ce grand homme et vous? [address.:] à madame / madame la comtesse de Benting/ V. MANUSCRIPTS 1. h* (Clarke). TEXTUAL NOTES this is a decidedly interesting slip of the pen, for it shows to what extent Voltaire's psychology was auditive: he clearly intended 'à sa'. D4254. Voltaire to Charlotte Sophia of Aldenburg, countess Bentinck ce mercredy [October/November 1750] au soir Je m'intéresse si vivement madame à votre état, que je n'ay rien voulu hazarder sans avoir un second ordre de vous. Je tremblois de faire une fausse démarche. Je viens de recevoir votre ordre et d'obéir. J'ay porté le paquet au roy. J'ay parlé avec le zèle que vous m'inspirez. Le roy me parait très disposé à vous faire tous les plaisirs qui dépendront de luy. Il va à la gloire par tous les chemins, et il me semble qu'il y a de la gloire à prendre votre party. Il conférera demain matin sur votre affaire avec m2 Eikel1. Nous emploions, tout ce soir, à disposer cet oracle à parler en votre faveur; enfin de la manière dont le roy m'a parlé, j'espère une très bonne issue. Vous recevrez probablement demain jeudy au soir une lettre du roy plus agréable que la mienne. Si tout réussit, je l'aimeray encor davantage, et vous ne serez pas la seule dont il aura fait le bonheur par cette belle action. Mr Darget, secrétaire du cabinet de sa majesté, m'aide baucoup dans cette affaire qui est devenue la mienne. Disposez de moy madame absolument, et comptez sur un dévouement sans bornes. [address:] à madame / madame la comtesse / de Benting / chez m. le Const Muller / Berlin/ MANUSCRIPTS 1. h* (Clarke). COMMENTARY 1 August Friedrich Eichel, the secretary of the cabinet. APPENDIXES D.app.79. Voltaire buys a graduated annuity from Marchand, This document* is AnM, CVIII.483. A few months later (see Best.app.D85) Voltaire made a somewhat different arrangement with Marchand. But he was always extremely lenient with his family, and on his death substantial arrears were owing on both transactions. Mme Denis, presumably unwilling to sue but determined to get what was due to her, sold her rights 19 June 1779 to Marie Anne Faure, widow of François Cheddé, master draper in Paris; mme Cheddé, being unable to collect, asked for copies of the two contracts, and obtained orders from the lieutenant civil and the lieutenant particulier, addressed to Laleu's successor Dutertre, for the delivery of the required duplicates; the document* setting out these facts is also in CVIII.483. Furent présent Philipe François Marchant Ecuyer conseiller secrétaire du Roy maison couronne de France et de ses finances conservateur des hipotèques et argentier des Ecuries de la reine Et dame Tereze Loüise Mareschal son Epouse qu'il autorise demeurant aux Ecuries de la reine rue des pouliers parroisse st Germain Lauxerrois, Lesquels ont vendu, créé, constitué, assigné et promis solidairement dans les renonciations requises garantir de tous troubles et Empêchement fournir et faire valloir, à Mre François Marie Arouet de Voltaire chevallier gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy historiographe de France et un des quarante de l'académie françoise demeurant à Paris rue Traversiere parroisse st Roch au présent et acceptant aquéreur pour luy deux Mil quatre cent livres de rente viagère que led. s et dame constituant s'obligent dans lad. some lad. solidité payer aud. st aquéreur en sa demeure ou au porteur aux quatre quartiers acoutumez Egalement dont le premier qui a commencé de convention Expresse le premier janvier dernier Echéra le dernier mars présent mois et après continuer pendant la vie et jusqu'au décés dud. s aquéreur du jour duquel lad. rente demeurera Eteinte et amortie et lesd. s et dame constituant dès lors décharge d'icelle et tous leurs biens, àsavoir et prendre spécialement sur l'office de conseiller secrétaire du Roy maison couronne de France et de ses finances conservateur des hipotèques dont led. s Marchant est pourvu, plus sur quatre vingt quatorze livres neuf sols six deniers de rente au pral de trois mil sept cent quatrevingt dix neuf livres à prendre en celle de six cent vingt cinq livres au pral de vingt cinq mil livres constituée sur les aydes et gabelles à defft Mre George Louis Marechal chevallier maître d'hôtel ordre du Roy seigneur de Bievre par contrat passé devant Motte et son confrère nores à Paris le trente un décembre mil sept cent vingt, sur cinq cent livres de rente au principal de dix mil livres constituée sur le domaine de cette ville aud. defft st Maréchal par contrat passé devant du Lion et son confrère nores à Paris le dix neuf juillet mil sept cent quarante un, sur deux cent livres de rente au pral de dix mil livres à prendre en unze cent soixante six livres treize sols quatre deniers à prendre en celle de deux mil livres au pral de soixante mil livres constituée aud. defft st Marechal par Mre Etienne Gilbert Henin me des comptes et me d'hôtel du Roy suivant et pour les causes portées au contrat passé devant Doyen et son confrère nores à Paris le douze juin mil sept cent vingt cinq, sur cinq cent quarante livres au pral de vingt un mil livres àquoy par acte Enregistré au bureau de la ville le cinq novembre mil sept cent vingt a êté réduite une autre de huit cent soixante douze livres constituée sur lesd. aydes et gabelles par contrat passé devant Delambon et son confrère nores à Paris le cinq mars mil sept cent quatorze, sur dix sept cent dixsept livres treize sols huit deniers de rente au pral de quarante deux mil neuf cent quarante deux livres à prendre en celle de deux mil livres au pral de cinquante mil livres constituée aud. defft sieur Marechal par Raymond Brochet de Pontcharost secrétaire du Roy par contrat passé devant Perret et son confrère nores à Paris le treize décembre mil sept cent trente huit Et générallement sans qu'une obligāōn déroge à l'autre sur tous les autres biens meubles et immeubles présens et avenir desd. s et dame constituans qu'ils affectent obligent obligent et hipotèquent à lad. rente viagère de deux mil quatre cent livres par Eux présentement constituée et à la garantie fournir et faire valloir bonne et bien payable par chacun an aud. quatre quatre quartiers comme dû Est, Toutes lesquelles rentes cy dessus affectées au payement et garantie de celle viagère de deux mil quatre cent livres présentement constituée apartiennent aud. s et dame Marchant et à Elle Entr'autres choses Echües par le partage des biens dud. defft st Marechal et de dame Anne Antoinette Blanchet ses père et mère fait Entre lesd. s et dame Marchant et les cohéritiers de lad. dame devant led. Perret et son confrère nores le dix février mil sept cent quarante huit, pour de lad. rente viagère de deux mil quatre cent livres présentemt constituée joüir faire et disposer par led. s aquéreur pendant sa vie et jusqu'à son décés, à l'effet dequoy lesd. s et dame constituans se sont dessaisis à son proffit jusqu'à concurrence d'icelle de tous leurs biens voulant promettant le porteur donnant pouvoir avec condition Expresse que si lad. rente viagère de deux mil quatre cent livres se trouvoit Encore düe au premier janvier mil sept cent cinquante neuf Elle sera et demeurera réduite et n'aura plus cours à l'avenir à compter dud. jour que pour seize cent livres seulement pendant la vie dud. st aquéreur qui audéfaut par lesd. s et dame constituans de luy payer Exactement et non autremt les arrérages de lad. rente viagère soit sur le pied de deux mil quatre cent livres ou de seize cent livres comm'elle se trouvera avoir cours alors poura En recevoir les arrérages sur l'un ou l'autre pied tant qu'il sera vivant sur ceux qui Echéront pendant même tems desd. cinq cent livres de rente sur le domaine, deux cent livres de rente sur led. s Henin et dix sept cent livres à prendre dans lesd. dix sept cent dix sept livres treize sols huit deniers de rente sur led. s Brochet de Pontcharost desquels arrérages jusqu'à concurrence de lad. rente viagère sur le pied qu'elle se trouvera lors düe lesd. sa et dame constituans font aud. s aquéreur toute délégation cession, cession et |