| 1900 - 456 pages
...fréquentation des anciens, se compare aux abeilles qui « pillottent|de-çà dé-là les fleurs, mais qui en font après le miel qui est tout leur. Ce n'est plus Ihim, dit-il, ne marjoleine. » — Non, c'est du Montaigne, et tant mieux. ANDRÉ GIDE LE CONCERT... | |
| Ludovic Dugas - 1909 - 368 pages
...pas vivre d'emprunts, mais à tirer tout de son propre fonds. « Les abeilles pillottent deçà delà les fleurs, mais elles en font après le miel qui est tout leur ; ainsi les pièces empruntées d'autrui, il les transformera et confondra pour en faire un ouvrage... | |
| Claude Binet - 1910 - 332 pages
...l'abeille... » (Ibid., 291.) 4° Essais de Montaigne, I, ch. xxv : « Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs : mais elles en font après le miel, qui est tout leur ». — Cette comparaison, très employée au xvi° siècle, remonte àPindare par Sénèque, Horace,... | |
| Pierre Villey - 1911 - 298 pages
...leurs, ce seront les siennes... qu'il se les sçache approprier... Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs, mais elles en font après le miel, qui est tout leur, ce n'est plus thin ni marjolaine : iiinsi les pièces empruntées d'autruy, il les transfor(1) T. VIII, p. 237. (2)... | |
| Felix Henry, Edmond Parisot - 1913 - 398 pages
...que selon moy, puisque luy et moy l'entendons et voyons de mesme. Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs; mais elles en font après le miel, qui est tout leur; ce n'est plus thyn, ny marjolaine : ainsi les pièces empruntées d'autruy, il les transformera et confondra pour... | |
| Hubert Gillot - 1914 - 648 pages
...plus à qui les a dites premièrement qu'à qui les dict après. Les abeilles pillottent deçà delà les fleurs, mais elles en font après le miel qui est tout leur ; ce n'est plus thin ny marjolaine : ainsi les pièces empruntées d'autruy, il (le philosophe) les transformera et... | |
| Aurel C. Popovici - 1918 - 252 pages
...anglaise avec le groupe des langues germaniques. « Les abeilles, dit Montaigne, pillotent deçà delà les fleurs ; mais elles en font après le miel qui est tout leur ; ce n'est plus thym, ny marjolaine : ainsi les pièces empruntees d'aultruy il les transformera et confondra pour en faire... | |
| André Gide - 1919 - 612 pages
...fréquentation des anciens, se compare aux abeilles qui « pillottent de ça de là les fleurs », mais qui en font après le miel, « qui est tout leur * — ce n'est plus, dit-il, « thym ne marjoleine ». — Non : c'est du Montaigne, et tant mieux. Mesdames et Messieurs,... | |
| P. Gonneau, Christian Sénéchal - 1920 - 488 pages
...que selon moi, puisque lui et moi l'entendons et voyons de même. Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs; mais elles en font après le miel, qui est tout leur; ce n'est plus thym, ni marjolaine : ainsi les pico'is empruntées d'autrui, il les transformera et confondra pour en faire un ouvrage... | |
| Albert Maurice Noblet - 1924 - 520 pages
...patience. Il s'agit i Comparer à l'idée de Montaigne sur les abeilles < qui pillotent deçà, delà des fleurs; mais elles en font après le miel qui est tout leur, ce n'est plus thym, ni marjolaine. > 3 Comparons à cela le credo de Fromentin : • Heureusement pour nous l'art n'épuise rien... il... | |
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